4/28/2011

force de constater (binkin. je fais dans la texto-thérapie et alors?)

hé oui. constater. puis prendre du recul. puis vraiment comprendre. avoir le feed back des autres. aller chercher de l'aide. je crois, la partie la plus difficile. accepter le besoin et aller le combler. heille. t'sais quand tu joue à la plus forte, que tu as : tenue à bout de bras montagnes qui ne voulait pas venir à soi, transfusé de ta force à tellement d'âmes érrantes, absorbée plus que la dose de coups, blessures, équimoses et venin (t'sais le long fleuve supposément tranquille qui en fait ressemble plus à un reflu d'égoût)...on peux-tu dire que ça SUFFIT ?

Oui. ça SUFFIT.

Je n'accepte plus. je ne VEUX plus accepter. puis manger mon bol de marde, soumise.

Bon. Avant. si on recule far far lointain.

j'étais pas soumise. j'ai combattue. fort. fort. mais c'est intense s'avez. (quoi qu'y est intense ?)

le harcelement plsychologique.

oui. là je ne veux plus accepter. tolérer.

ça me rentre dans le plus profond de ce qui j'ai de plus précieux; moi. je suis la seule chose sur laquelle je peux compter. et comme, j'ai pu toujours (avant) compter sur des réserves immense (t'sais comme le ciel qui s'étends à perte de vue) de joie, de capacité à ressentir le plaisir, à m'éclater de rire, d'avoir envie de sucre et de savoir passer à travers les jours anémones sans en perdre de vue les fudeaux horaires. oui avant.

là après plus ou moins 2 ans.

je craque.

tout d'abord, je me suis mise à agir comme un esclave soumis. puis, de plus en plus la colère devenait de la rage, plus des pleurs silencieux. puis pendant les fêtes j'avais mal juste à marcher lentement, mon corps me fesait mal terriblement mal. puis l'envie de m'anestésié. de m'échoir; évanouie, translucide.

grâce à mon nouvel ami.

Anxiété (n.f.)


1.inquiétude, angoisse psychique.
2.trouble engendré par l'attente craintive de quelque chose ou de quelqu'un, les soucis, l'incertitude du lendemain.

Anxiété (n.)

1.(Cismef)État affectif de caractère déplaisant à type de peur intense qui s'accompagne en règle de symptômes neurovégétatifs, spasmes, dyspnée, tachycardie... et qui se produit en réponse à un sentiment de menace imminente.
2.(Cismef)Peur d'un sujet devant un danger réel ou imaginaire.

puis la houle (le plancher qui gondole (oui oui really) chaque matin quand je fais ma routine avant de partir travailler), la nausé, les sanglôts (que je tente de camouffler sous la douche, dans l'oreiller, pour ne pas allerter mes enfants)...chaque matin, chaque instants même en ce moment une lourdeur dans mon ventre, sensation de pesanteur au niveau du plexus. quelques moments de répits quand je suis entourée de gens que j'aime (les amis, les enfants, l'amoureux).
oui. j'ai été chercher de l'aide. depuis 3 semaines je vois un psy.
mission. trouver les armes, les moyens, des solutions, pour ne plus ressentir ces malaises, qui en fait de M'APPARTIENNENT PAS.
JE NE SUIS PAS RESPONSABLE.
c'est pas moi qui ai fais quelque chose pour mériter d'être traitée ainsi sur mon milieu de travail.

des exemples de ce que j'ai eu comme commentaires ? des situations ? ce qu'on a pu me faire ? me dire peut-être plus tard. si c'est vraiment utile ? Ché pas.
ce que je sais c'est que j'ai fais du mieux que j'ai pu, que je peux, avec mes connaissances, mon coeur et mes capacités. et je fais bien ce que j'ai à faire.

je suis la plus importante personne pour moi.

et c'est pour ça que je suis en congé aujourd'hui, et demain, et vendredi et lundi. je dois refaire mes forces, pour naviguer librement et sereinement dans les eaux où j'ai le mandat d'opérer, et où j'aime être. car oui. j'aime toujours mon boulot.

4/07/2011

hope, war is over

vivre tant et tant les salves feu crachats venin et croire que l'amer se trouve qu'au bout du couloir, puis s'apercevoir que sans crier gare des fracas de vitres se sont glissés sous les habitudes et dans les endroits collectifs, en ce que je croyais être plus qu'une parade poche du lundi au vendredi no vacancy. pour vrai. constater qu'il est trop tard pour recoller ce qui s'éloigne de soi, anyway.

juste désolant.


De regarder ce qui en fait n'est qu'un feu de pailles corrosifs, et de se retourner et marcher loin. très loin. de ce qu'y promettait tant. j'y ai crue.

un deuil d'amitié, ça fait gris aussi.

4/04/2011

notes à moi-même

Faudra bien un jour, que j'écrive combien ton rire fracasse instantanément toutes les barrières méta physique entre l'air ma peau et le creux de mon ventre. Combien doux me sont ces envolées planétaires quand je pose ma tête contre ton épaule et le temps qui défile m 'importe peu car je suis engourdi de tes effluves marins. combien précieuses chaque minutes chaque secondes passées à te tenir la main à m'abreuver à ta source à me trouver terriblement chanceuse de partager ta vie.

Oui. Faudrais bien mais j'ai bien peur que pour vous ceci soit d'un ennui mortelle, que je ne réussisse qu'à dépeindre une pâle copie de mes sentiments pour mon Mao Boy, et de peur de froisser les paupières nacrées de l'aube pâmoison, je me tais un peu, car le silence porte en son sein, un peu de tout ce que je te réserves quand tu plonge en mes trésors.

Je t'aime.