11/13/2016

Xérostomie et expositions à gogo

Sous les acétates du système endocrinien les faciales traitements
Agissant à distance et risquant le U turn dans la lutte contre la corruption
Tu aurais du mettre plus de collages, 
Ça manquait
de substances à actions sérotoninergiques.

Adrien Gagnon c'est mon super pote l'automne
Quand novembre frappe contre mes ovaires.

Promesses et largesse des prix;
je suis sombre depuis une année.

Auto portrait sur carte de bingo (2014)
https://www.facebook.com/ManonPepinArt/




10/21/2016

interstitum vannadium

Je ne me suis plus méfiée.  

Bras ouverts et mœurs légères déviant du séjours 911, le bris des songes contre l'asphalte de la 117 ne laissait plus aucun doute, le jaune et les passages piétons piétineraient désormais jusqu'à plus soif mes flasques envies.

 Je ne me maquille plus que lors des accouchements.

Freyja loin des bouches fièvres se porte en écho utérin le froid, l'automne capture éphédrine mes sales envies.  Regarder à travers la moitié des guerriers morts;  Je ne perds pas le verbe, je ne fais que le serrer tout contre moi. Et me perdre, un peu, séquences après séquences, jusqu'à l'évanouissement.

Je ne sens plus mes mots comme avant.  Ils sont légions prisonniers de mes cris.  Ils sont pâmoisons salopés entre mes cris de pinceaux, rouge, bleu, violent, crachant sur la toile, mes doutes et mes amours imaginaires, les fentes puis m'habiller de blanc napalm.

8/25/2016

au lendemain de l'appel téléphonique et du bleu sous les yeux

Le vide désormais teinté de ces images de mots formant des hybrides connections entre ce qui était ce qui est ce qui ... suspendu aux rideaux du temps : un demain incertain.  Vais-je pouvoir rabouter les angles quémandant l'adoration et les caresses du grand absolu.  Je ne sais pas.  Je n'ose pas trop y penser.

L'autre devant exposant son corps comme on est debout vacillant - je - contiens à peine les maudits quarts d'heure remplissent ma bouche et les bois la nuit, sont aux frontières de mes cuisses.  

J'ai perdu le sens des celsius.
J'ai mis le son dans mes shorts puis chuis partie.
Je ne peux pas ½ je ne doigts pas.

Je me le suis interdit.

Sauvage suante.


Je sais le nom de la mère.


8/23/2016

la femme accident

Sauvage Montérégie de montagnes à perte de vue et m'extasier devant la fortune de tes dunes.
Dude, j'ai senti l'osmose des corps tituber jusqu'à moi, pourtant je perds toujours mes clés.
J'ai l'esprit embrouillé des jours de mousson, et mardi dernier les entrailles de l'enfer se sont diffusé tout autour, les gens se sont évanouis, et je suis parti. Enfui, je devrais avouer...Devant l'ampleur de la chute des Dieux, j'ai rampé, préférant la fuite , plutôt que la bataille.  J'aurais perdu bien trop de trémas au combat, faut pas m'en vouloir....

Je suis nulle si découvert.
J'ai réussie à grossir encore.

Je voudrais disparaître dans ces retailles de graisse que j'emprunte aux années passées.
Ma collection de deuils fait pression sur les écoutilles, nous sommes près du sol, cap'taine.
La femme accident.  Accrylique. Manon Pepin. Août 2016

8/11/2016

momentum

Mes étreintes solitaires ne sont que des missives return to the sender, tu connais, je pense, l'état de mes couloirs et penderie. C'est un mess total, je devrais surement aller à l'église / l'odeur sous tes bras me grise/  me faire pardonner à genou l'offrande de mes péchés /je garde tout par en dedans à en perdre haleine à en boire les parfums double scotch on the rock.

j'ai hâte de toucher ton automne et m'étendre contre tes marées.  Et sentir tous tes cris entre mes cuisses s’enfouir dans les sombres marécages que l'on m'a donner et qui font mal, Monstre du Loch Ness.

Assoiffée et presque fanée.
Solitaire expérience, offense.

Je risque l'abstinence. 

ça fait plus de 7 mois....

Douât danse.
Acrylique.
Août 2016

7/25/2016

une petite mise au point

il m'a dit qu'il n'en voit pas une autre
je sais aussi que je ne veux rien (sa)voir,

Rêver d'être enceinte et de savoir qu'un loup garou viendrait manger mes bébés (mes?).  Me réveiller lorsqu'un homme grand roux et barbu vient sur mon lit et semble vouloir se métamorphoser....

Je sais, je ne veux rien (sa)voir.

Extrait d'un message sur mon répondeur de (pas si) nouvelle job : Tu devrais baisser le volume de ton ampli quand tu voles mon père.... Quand tu n'as pas d’impôt t’oublie les virgule. 

Je sais que c'est mort ici.
Ma faute, je n'y viens pas souvent.

À moi, d’alimenter le loup garou,
À moi, de regarder en face les vides denses.
Au signifiant de moi (ou pas) de baisser le volume et de faire mes impôts.

La vie c'est un peu arrêtée quand il est parti.
Maintenant qu'il rode toujours autour, et que moi, je play dans la cour;

La poésie se manifeste lors des transport du commun les jours de semaines.
Et mes pince-eaux tentent de saisir les mots comme on s'accroche aux artifices du passé.

Y a tellement un moment ou tout était d'un parfait...
Je m'en ennuie, tellement. Nostalgie à l'infini.

 

2/22/2016

catharsis

Et, si.

Je revenais faire un tour ici.
Voir si la vie, qui ne tient qu'à un fil;
Me ferait bien dans les teintes de rouge et de violent
Et si l'histoire tournant autour
n'était que vautour et volage pillage
je me suis fait mal > infini

Ce n'est pas happy land
Le matin avec mon café et les pixels
Même le vintage, mon ange, me trace la 117 à travers la gorge

Les effusions Carmélites au gré, gémissantes.
Tu entends quand j'enfonce mes cris dans l'oreiller ?

C'est des attrapes nigaud quand je prends froid,
c'est des masques boréals quand je croise les fantômes,
L'opéra. À quatre mains; oubli ça.

Les rendez-vous, j'pas certaine.

Tu entends.

 Catharsis. Acrylique. 2016.