1/24/2012

crier puis plonger crier puis courir crier puis regarder bien en face crier de moins en moins et articuler quelque chose entre l'espace infini et les calculs savant doser émotions intentions inventions t'sais l'exacte portion comme on voudrait faire mais l'ascenseur fou s'emballe et c'est la fuite vers le haut c'est la plongée vers le bas les creux vide d'oxygène les replis moisis d'une autre vie mais crier de moins en moins et garder la tête dans le bleu du ciel et les pieds bien installés cadrés sur le ferme de la terre métropolitaine

fais-moi encore jouir

1/20/2012

l'oxygène tant et tant emmagasiné les pupilles s'explosent s'exposent s'entrechoquent violence contes mythiques comme on oublie comme on aimerait prier mais les maux de genoux obligent et la dérive des approches et les rimes sous les yeux les miennes sont bleu et toi combien coûte ton sourire comment tu sais approcher les îles et les montagnes elles je sais pas j'ai ouvert le journal et sur mes doigts y a eu le sang et j'ai eu peur et toi dis-moi parce que j'ai donné les verbes le dénominateur la fugue obligée les vagues courbes

reste encore s'il te plaît

1/17/2012

d'un souffle

étirer l'inexplicable comme une vocation agrée semer à tous vents l'insoutenable fragile fétide horrible sucre  troublant le seul sens que prends la tangente des cris obtus mécanique clinquante que sont les troubles de l'humeur dévalant mes vendredis engloutissant mes sorties la 117 et l'odeur des épinettes restée collé à mes rêves le vent les criquets in a rebel chanter more more more faire trembler la terre et les cheveux des parents se dressant entre les conflits des générations mais n'avoir plus 14 ans et souhaiter encore

l'arborescence