9/25/2011

les croyances, puis la puissance. Partie 1.

Je croyais avec des raisons encore connus de ma psy et de moi, un peu dans le déni. que mystiquement je croyais que je me devais de tout écrire, de tout dire et de tout parcourir, que je devais avoir la clé, être la solution, ouvrir la porte et la tenir pour tout ceux qui pour X raisons étaient  manchos, aveugles, pauvres, misérables, ou tout simplement trop dans la lune pour voir qu'il y avait une porte.  

Puis, je demeurais sur place. observant chaque passant comme pièces d'un mystérieux présage, d'un tout organique, d'une presque île promesse d'une amélioration de mes capacités relationnelles. et je tombais en morceaux, car d'autres suivaient, un flôt infni d'anémones, un vaste monde irradiant de besoins engouffrant dans un potage douteux, mes besoins mes rêves MOI. 

Moi.  puis les notes.  des notes au début étouffées par les murmures tout autour.  dans l'autobus. puis quand je m'asseyais  contemplant ce qui était un début de bien être inscrit dans un monde de quelques mètres par quelques mètres, 3 grands arbres, de la terre, puis des morceaux de ciel que je dévorais avec la rage d'un enfant n'ayant pas appris que demain existe, les notes jaillissaient de mes iris et de mes doigts.  la voix dans ma tête, plus posée, moins allarmée, rien ne me poussais alors par en avant urgemment, juste réaliser que

Demain vient toujours.

et que depuis quelque temps demain est accompagné de croire. mains dans la mains.  

Je garde un peu plus mes mots pour moi.  je ne tiens que partiellement le monde sur mes épaules, érigeant des ponts que là où je veux, je reste éveillé à ce qui a besoin, mais je ne me sens plus qu'une partie de la solution, et je laisse le suivant tenir la porte pour d'autres, je ne me précipite plus, j'observe.  j'attends le bon moment.

Je me fâche encore. je m'indigne toujours.

reste à voir; vers où je lâcherai mes cris. et ce que j'en ferai.

9/06/2011

petit quelque chose pour toi.

ça va fait 2 ans que tu es dans ma vie.  me révélant aux confins des multitudes étoilées crises de larmes quand frappe le love entre les cuisses et désirer gémissements les voiles bien tendues frôlant les récifs d'eau de mer salée.  me dévoilant riches effluves salines et sentir exploser la saveur de tes épices entre mes lèvres. doux et violent châtiment, salvatrice opiacée. 

2 ans et je ne cesse de contempler l'homme que tu es. fascinée par la chance infini que j'ai.

de t'aimer et de savoir que tu m'aimes.