5/27/2012

j'ai lu a plusieurs endroits dans les médias, que sortir et jouer de la casseroles tout les soir, à calmer les angoisses et le climat d'impuissance terrible qui empoignant la population.  

Et, pour y être soir après soir, oui. Un grand oui. Je me sens plus en paix avec ce sentiment de DEVOIR faire quelque chose, de DEVOIR démontrer ma rage, mon désaccord avec toutes ces sombres démonstrations d'hypocrite de  semblant de démocratie.  Et pour mes enfants, nos enfants, nous leur témoignons une façon organique et retentissante de manifester colère/désaccord/rage.

je continue à m'endormir tard, mais je ne suis plus tirailler par la honte de ne rien pouvoir faire, je ne suis plus  envahis par l'impuissance et par la colère devant l'inertie. 

Je n'ai plus peur de sortir et d'exprimer avec tout plein de KLING-KLING-KEKLANG, le trouble avec chaudrons et cuillères.  Créative. Organique. Levée d'individus, du peuple.


Ensemble nous sommes.

Peuple unis. 

Je suis fière, enfin.
 

5/16/2012

J'ai eue du mal à trouver le sommeil hier.

Il n'était ni à droite, ni à gauche.

Il ne se trouvait ni dans le tumulte des mots, ni dans le vide des astres.

J'ai tenté de vider mon esprit en dressant une liste sommaire de ce qui en cette soirée de fièvre et de virus bien installé dans mes sinus/c'est juste des allergies n'a donné que des sombres visions/apocalypses/troubles où je sais, je finirai par me livrer joyeusement aux dinosaures/extras-terrestres/policiers.

Car vous savez, en fais vous pouvez témoigner, ceux qui me connaissez de ma chair et de mes os; j'ai un brin pris de l’expansion, et doublé de ma blessure à la cheville, ce qui en fait, limite grandement la vitesse à laquelle je me déplace, alors, j'oublie tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une quelconque fuite.

même virtuelle, l'idée même de fuir m'est impossible.

Oh peuple du 2.0, je suis accro à vous!

Bref.

Je fièvre.
Je mouille les draps.
je vois bien que.

Je sens les gens qui se divisent de plus en plus. Les blancs, les verts, les rouges. Je crois que vaux mieux l'idéalisme que l'apathie. Que l'anarchie est réponse à l'oppression/la répression. Que oui. Le confort et le petit train train quotidien de "monsieur/madame tout le monde" est bousculé.

Que oui. Ton métro est enfumé. Ton pont bloqué. Ta session retardée. Ton nombril incommodé.

Mais à part toi, ton "je me moi" y a quelque chose qui t'émeut ?  qui te touche? qui te mobilise ?

Je m’excuse. Je suis un brin extrémiste dans mon propos.

Mais.  Essayez de comprendre.

 C'est que ça va MAL.  C'est que ça suffit. 

On peut changer les choses. Ensemble.

Je m'écarte. En fait. Je ne voulais pas faire un post sur la grève. Tellement de gens en parle, et vraiment mieux que moi. Ce que je sais, c'est que terrible sont les compressions/coupures en ce moment.  ça date pas d'aujourd'hui que ça ne tourne pas rond.


Exemple; La subvention fédérale accordé au RAPSIM (réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes à Montréal) est coupée.   un autre exemple ?  Ici près de mon boulot, un appartement supervisé viens de fermer ses portes.

Les gens qui pour tout plein de raisons ne "fitent" pas dans le moule, sont de plus en plus tassées.  Et, me semble que le moule rapetisse de plus en plus. L'illusion de choix (d'la marde qu'on vit dans une société de choix) apparait de plus en plus claire, c'est un impression de choix, une aberration, un complot... (bon bon, je sais, je suis fièvre et virus).

 Néanmoins, t'sais. Du pain et des jeux, c'est pas très nouveau comme concept. Mais ça a fait ses preuves, et c'est pas près de se terminer...

5/07/2012

y a ça: les gens qui pour tout plein de raisons|n'ont pas envie/désir/capacité à réfléchir.

je dis ça. puis je me sens mal|coupable, en fait. d'ainsi juger.

Mais, je le dis. Je fais une OVERDOSE de ce genre de personnes.

puis. j'essaie de comprendre|cesser d'être aussi acerbe dans mon jugement.

mais pourquoi c'est toujours ça que l'on entends. pourquoi moi, je devrais rien dire, et ainsi semi-contribuer à la perte de l'autonomie du cerveau... de la pensée collective. qui se fait bombarder..que dis-je irradier par de sombres idéologie qui date de quoi...Mathusalem ?

je réfléchie tout haut.

et éduquer ?


J'ai mal. je rejoins tout ceux qui on mal à l'être humain. et j'ai de moins en moins le goût de dire. le plus en plus l'envie de taire. de terre vaste. d'enterrer tout ce flasque.

Et je ne souhaite aucunement me sentir ou faire sentir que je suis plus intellectuelle, plus intelligente, plus articulé que ces gens. Je ne veux vraiment pas faire sentir à qui que ce soit que je me trouve supérieur. J'ai une pensée inclusive, je travaille à l'inclusion de tous et chacun, dans sa différence et son authenticité.

Je cherche juste le milieu entre l'apathie et l'anarchie.

et, j'aimerais bien échanger avec ceux qui s'y trouve.

histoire de me sentir moins seule.