J'ai eue du mal à trouver le sommeil hier.
Il n'était ni à droite, ni à gauche.
Il ne se trouvait ni dans le tumulte des mots, ni dans le vide des astres.
J'ai tenté de vider mon esprit en dressant une liste sommaire de ce qui en cette soirée de fièvre et de virus bien installé dans mes sinus/c'est juste des allergies n'a donné que des sombres visions/apocalypses/troubles où je sais, je finirai par me livrer joyeusement aux dinosaures/extras-terrestres/policiers.
Car vous savez, en fais vous pouvez témoigner, ceux qui me connaissez de ma chair et de mes os; j'ai un brin pris de l’expansion, et doublé de ma blessure à la cheville, ce qui en fait, limite grandement la vitesse à laquelle je me déplace, alors, j'oublie tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une quelconque fuite.
même virtuelle, l'idée même de fuir m'est impossible.
Oh peuple du 2.0, je suis accro à vous!
Bref.
Je fièvre.
Je mouille les draps.
je vois bien que.
Je sens les gens qui se divisent de plus en plus. Les blancs, les verts, les rouges. Je crois que vaux mieux l'idéalisme que l'apathie. Que l'anarchie est réponse à l'oppression/la répression. Que oui. Le confort et le petit train train quotidien de "monsieur/madame tout le monde" est bousculé.
Que oui. Ton métro est enfumé. Ton pont bloqué. Ta session retardée. Ton nombril incommodé.
Mais à part toi, ton "je me moi" y a quelque chose qui t'émeut ? qui te touche? qui te mobilise ?
Je m’excuse. Je suis un brin extrémiste dans mon propos.
Mais. Essayez de comprendre.
C'est que ça va MAL. C'est que ça suffit.
On peut changer les choses. Ensemble.
Je m'écarte. En fait. Je ne voulais pas faire un post sur la grève. Tellement de gens en parle, et vraiment mieux que moi. Ce que je sais, c'est que terrible sont les compressions/coupures en ce moment. ça date pas d'aujourd'hui que ça ne tourne pas rond.
Exemple; La subvention fédérale accordé au RAPSIM (réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes à Montréal) est coupée. un autre exemple ? Ici près de mon boulot, un appartement supervisé viens de fermer ses portes.
Les gens qui pour tout plein de raisons ne "fitent" pas dans le moule, sont de plus en plus tassées. Et, me semble que le moule rapetisse de plus en plus. L'illusion de choix (d'la marde qu'on vit dans une société de choix) apparait de plus en plus claire, c'est un impression de choix, une aberration, un complot... (bon bon, je sais, je suis fièvre et virus).
Néanmoins, t'sais. Du pain et des jeux, c'est pas très nouveau comme concept. Mais ça a fait ses preuves, et c'est pas près de se terminer...
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