12/20/2011

satisfaction

sentir qu'une distance se creuse/fossé.

d'être si proche et si loin/les destins entrecroisés.

l'habitude/presque ennui. d'ouvrir les pages, puis de ne plus s'y retrouver.

revenir et se masquer/de moins en moins. pas envie d'être.

drôle/spirituelle/intelligente/plaire/faire des courbettes.

s'approcher dangereusement d'être soi.

à fleur de peau. s'enivrer de cyclones/fermer les yeux/goûter.

rigide/souple. rebelle/conventionnelle. anarchique/consommatrice-compulsive.

je fais des fautes. et alors ?

je ne te plais pas. va-t'en. je ne retiens plus.
 
sentinelle devant la porte des pas perdus. je veille.

je ne. partirai plus au pas de course. entretenir des feu de brindilles.

des étincelles vite ravis par le feu. de prairie plus loin.

je sais. peut-être.  je choque.

je sais. certain. je suis plate.

être si près de moi. si loin d'elle.

les deux dernières années. entre paradis et enfer.

des allées/retour apprentissage/sage.

je ne joue plus l'hystrionique.

je m'ouvre cosmique. je met mes dr. Martens allégoriques.

les papillons/arabesques. comme tes mots. enroulés autour.

dédales salés à souhait devant toi. 

mon mythique dans l'apesanteur de nos corps.  

je savoure le sucré sans l'arrière goût amer.

ça te plais.  moi oui.

moins de masques/plus de tatouages.





je ne joue plus à faire semblant. je le fait pour vrai.

Je sais; je devrais retenter le papier.

12/19/2011

initiation




au boulot, les collègues me trouvent soit courageuse, soit vraiment folle.  les amis comprennent et contemplent, l'amoureux aime.  

Maintenant ce bras que je trouvais gros. je le trouve beau!

(reste à colorier)

Ps. Je voulais écrire un truc sur; l'initiation, être soi-même à nouveau, la vie après 40 ans, des limites qu'ont établies et celles qu'on dépassent, les résolutions, les fêtes, l'amour, le laid, le beau. T'sais, comme d'hab!   Mais, je me sens lâche, éthérée, un brin en dehors de mes baskets. Je pense à ton cadeau, à celui que je vais t'offrir. aux vacances qui arrivent tellement bientôt!

et y a ça qui joue dans le Mac ici.

Ça me donne envie de feu dans la cheminée, de tempête de neige et de toi, tout nu, tout près.

12/06/2011

écrire de l'intérieur.

Je ne suis pour. je ne suis contre. je vague à quelque chose entre la constatation la vexation le chagrin la révolte. j'ai envie de crier toutes vos peurs tous vos préjugés qui grugent tels des mites le tissus social.

J'ai eue envie de m'ouvrir un autre blogue histoire de

raconter mes frustrations/toucher couler des paquebots pixel.

noir. blanc. où j'ai bien pue mettre mes pastels?

retourner sur wordpress ? hm. ça fait longtemps.

recommencer. comme un nouveau départ.

fuck it. j'ai laissé tomber/ à quoi ça sert. l'idée n'a tenue que le temps de me faire un shampoing/mes cheveux sentent bons.  j'ai laissé faire. paresse ? je ne crois pas. je me suis juste demandé ce que ça ajouterai à l'univers/conscience universelle.

bah. oui. des fois, ça me dis moi, la conscience universelle.

Quand j'avais 20 ans, c'était au coeur de toutes mes aventures la foutu conscience universelle.

oui oui. je te jure.

Qu'est-ce qu'on en à foutre de mes sphincters/frustrations.  Les reflux et reflux de mes marrées/j'en ai assez. 

(je tripe à faire des "slash")

je ne sais plus pourquoi j'écris. je trouve mes idées flasque/mon ventre aussi. et en même temps, j'arrête pas d'écrire dans ma tête/et j'oublie le concept. je me refuge dans l'idée. le sentiment. l'étang/les poissons. moins sur le papier et de plus en plus dans mes pensées.  moins sur terre/plus en plus se taire.

Et si les pensées de tous s'échappaient des têtes pour vivre à quelque part. c'est surement là. la conscience universelle. et si tout les papillons s'unissaient... ce serait peut-être là, le foutu dome.

et je crois que ces temps-ci il doit faire assez froid et noir dans la conscience universelle (parce que même si je ne lis pas les nouvvelles/écoute pas la télé; je LE sais.

je me dois de penser clair et chaud, de voir plus loin/de rejaillir des iotas de mauve. et ce même si mon corps entier me fais parfois si mal que je suis fatigué d'habiter aussi fort à l'intérieur de muscles et de chair. 

je pense encore à bien aiguiser mes crayons intérieurs.

je me sens toujours responsable de décorer l'universelle. conscience.


-17h02. Juste avant de quitter. Hé oui. je voulais intituler cette petite chose : "les-différences-qui-offensent-soutrager". Mais avec le recul. Presque 1 semaine entre le désir d'écrire, et le fait de. ma pensée a muée.  j'avais pris la résolution de choisir mes combats. et je vais laisser à d'autres le soin de s'offusquer aujourd'hui. mais ...

néanmoins, j'ai eue envie, aujourd'hui. d'encore plus fort vous aimer.