12/30/2012

Papa & le sandwich western

vendredi 28 décembre, 11h.  J'mange ma sandwich western.  je pense à mon papa, qui est parti trop vite, alors que moi je commençais à bien aller, et que lui; plongeait dans quelque chose qui de loin n'était plus lui.

J'ai du couper les ponts avec. Il me demandait sans cesse de l'argent -pour une raison obscure, alors inconnue a ce moment- alors que j'étais la plus part du temps cassé. sans le sous. à vivre sur l'aide sociale. puis enceinte de mon premier bébé.  J'ai du lui demander de ne plus m’appeler si ce n'était seulement que motivé par le fric, Ça m'a sembler être la seule chose à dire, sur le coup, il a répondu: «Ok, fais comme si je ne t'avais jamais appelé», a raccroché le combiné.  Ça a fait un silence, un long silence de plusieurs années, un silence qui fait encore mal. 

J'étais torturée par le fait de ne pouvoir aider mon papa.  Et aussi ça me tuais de l'entendre me quémander ainsi.  Je voulais sauver mon papa. Je ne pouvais lui donner ce qu'il me demandait.  J'essayais de me sauver, je lui en voulais d être si vulnérable alors que j aurais eu tellement besoin de lui, fort.

Je ne me souviens trop plus pourquoi, mais à ce moment, je ne parlais presque pas au reste de ma famille.  J'aurais pu leur raconter ce qui ce passait. Mais, non. Le silence là aussi.

Surement pour des raisons, que je vous parlerai surement un autre jour.

Puis, des années plus tard.  Mon deuxième enfant devait avoir 3 ou 4 mois. Un appel de mon plus vieux petit frère.  Papa était décédé.  S'en était fini. Ce long silence durerait toute la vie. Tout le reste de ma vie. Et celle de mes enfants.  Un long silence générationnel. Il est ne bien avant le coup du téléphone, il le sera bien au delà.

Il me manque mon papa. Il me manque et je lui en veut. Il me manque et je m'en veux. Il me manque et je le trouve toujours aussi beau. Il me manque et je n'aurais jamais ce que j'ai tant désiré de lui. Savoir qu'il m'aime. Qu'il me trouve bonne et belle. Intelligente et adéquate. Articulée et aidante. 

Je voulais vous parler de la sandwich western, mais elle est un peu coincée dans ma gorge. 

Mais, je peux te dire combien c'est important de dire les choses que l'on pense aux gens que l'on aime. Que pour eux, de façon parfois mystique/biologique, c'est vital. Organique ce besoin d'être dans les yeux de l'autre, comme des perches vers celle que l'on veux être; ces messages de bonté et d'amour permettent le saut vers le mieux de nous-même.

Et, ça m'a brutalement manquer ce genre de témoignage. et depuis. je l' aurai bien chercher partout, dans des recoins sombres, dans l' inacceptable, ...
 
Mais, depuis quelque temps, je sais un peu plus. ce qui est. ce que je suis. 

Oh! Je ne t'ai pas raconter l'affaire avec la sandwich. Ce sera pour un jour, je crois bien.

Papa, je sais que ça aurait basculer toute tes conventions et tes si précieux principes de me laisser être moi, avec toi, ce masque que je sentais que tous devait porter, et que j'ai refuser de porter très jeune, me révoltant à toute assimilation à autre chose que ce qui battait en mon ventre.  ça été dur d'être autre chose que ce que tu attendais de moi. de briser tes attentes, tes rêves pour moi, ce que tu croyais être ce qu il fallait faire, tes fameux principes; bien ils me puaient au nez; ils me blessaient, me démangeait, la vie ce ne pouvais pas être ce que tu nous proposait, je ne fitais pas dans ça, ça aura demander bien des sacrifices. 

Je me dis que si quelques instants, chez moi, quand j'étais petite, on avais laisser exprimer qui j'étais, on m' aurais laisser vivre un peu, on aurait écouter mon désir de jaser politique avec les hommes plutôt que faire la vaisselle avec les dames, on m'aurait laisser raser et colorier mes cheveux comme Cindy Lauper, on ne m'avait pas priver de mes cours de conduite quand on le payait pour mes frères, on aurait expliquer a mes frères qu'il ne faut pas battre sa sœur; a la place de faire sentir a cette sœur qu'elle est de trop...

Ça et bien plus ça m a rendu folle de colère.

J' ai grandi dans une maison bourrée de principe, et ça m'a rendu allergique aux inégalités sociales, tu n'as pas voulue voir chère maison que la petite fille ultra sensible sentait/confondait tes pulsations avec des appels a l'aide. que cette petite fille en développait des troubles anxieux et des troubles paniques de ne pas y trouver nulle part sa place, ni la solution, et dans ses sombres espaces elle y creusait un trou pour un enfouir tout ses cris, et dans le silence compact dans cette cire noir chaude et coulante son estime sa confiance s' y enlisaient. et cette petite fille a finie par croire qu' elle devait trouver comment faire pour que les sables mouvants disparaissent et que toute la maison respire librement. 

Je me suis sentie responsable, j'ai crue être la cause de ces malaises étouffés.


Depuis. Je me sens toujours responsable de toute souffrance. Je suis enceinte de vos blessures, je les porte en moi, comme des mauvaises graisses, partout tout autour de mon abdomen et je crois qu ainsi le monde cessera de noirs désirs. Mais, je me suis tromper...Je deviens lourde de sens et mes bras et mes jambes ne sont pas plus longs et plus forts pour autant. La petite fille est toujours la, prisonnière des |accroires| de la vieille maison.  Elle se construit derrière la honte de n'avoir pas été la plus forte des fortes et d'avoir laisser le silence vaincre tout autour des marécages|cage.

J'ai du partir loin à des kilomètres de toi, maison, m'installer loin de toute ma famille loin de mes quelques amis, ici; dans la grande ville.  des années plus tard, j'ai du te laisser raccrocher et laisser le silence entre nous s'installer. 

Je crois que je devrais revenir en toi, maison. pour dire a la petite fille. que ça ira.  

Le chemin risque d' être long, tu viendras avec moi ?

12/04/2012

Les mots me manquent quand j arrive devant vous.

Statique version d une variable amputation.

Les images suppléent aux choix douloureux des mots.

déjà j en ai trop dit et le vent transporte mes méfaits. 

les oui-dires calfeutrent mes hanches et le bateau still tangue

mon ami Anxiété me l avait dit. Ami imaginaire ?

Pas non, il arpente les tranchees encore fraiches d une guerre

qui encore aujourd hui ne fait que commencer

Fini. un peu. les verbes je te laisse en depot des images

vient voir mes nouveaux trésors ...


http://frenzfreluchz.tumblr.com/

 http://ketainewithoutpain.blogspot.ca/

11/28/2012

Nous n ecrivons presque plus.

Devrais-je m en inquiéter ?

Ce qui gronde et pourfend les ventres.  Y trouve-t-il un nid ?  Un silence de chaux et de pailles, de valises plaies ouvertes, de yeux et de bouches remplis. 

Devrais-je m inquiéter ?

Et cette chose de mutation, d évolution des conscience.

j ai pas le temps de tout lire ca.

s enfuir dans le pixel.  perdre mon chemin. détruire demain a coup de pelle dans les dents.

Acheter tout un lot de perruques, toujours payer ses factures, et le bas de laine qui est sur le bord du burnout, les quelques pièces qui restent sonne l alléluia en stéréo. 

devrais-je m inquiéter, encore plus ?

11/17/2012

J'regarde à travers mes lunettes d'agente secrète
Pis ça me fais peur toutes vos sortes de couleurs
Ça suinte par les cris sourds à fendre l'alentour
Pis moi, j'ai oublié mon gilet de sauvetage, fake

Je me noie trop souvent par vot'e bouche ouverte.

10/30/2012

du bien. enfin.

les choses aujourd'hui se disent et se cachent de moins en moins.

avoir la sensation de barre de fer dans le ventre puis de sentir le phénomène de la gravité X 1000 puis la nausée et les refluts gastrique, puis soudain; le calme.

comme si ici se vivait le vrai de vrai lacher prise et qu'enfin le sens. le sens de tout ça prenait forme et qu'aujourd'hui la peur s'estompait. parce qu'ensemble nous en parlons.

ce n'est plus un secret porté par une seule personne, dans la peur. 

et oui. y a des fautes. y en aura toujours.

et oui. y a des doutes. y en aura toujours.

de moins en moins de jeux de mots.

moins d'aigreur. moins de rancœur.

Enfin. juste me concentrer à continuer d'avancer.



by the way, mon plus vieux à un petit contrat au salon du livre.

Je suis pas mal fière.

10/24/2012

Trois petits | Par trois fois

J'aurais bien à dire sur la justice, l'égalité, le respect, ...

je me tairai + 13h à 16h + cherche moé pas.

Cet après-midi, c'est rencontre syndicale.


Mon ventre est | champs de mines.

Mes yeux | obus fauves.

Le reste me fait mal à l'aube des censures que j'ai au travers de la gorge.


Se feront désertion par  obligation.

Tigres, Vautours & Mante Religieuse.

Moé et ma canette de RockStar; te roter ça dans face.



10/19/2012

ça m'arrive encore! partie 2 -D'un jet-

un tout nouveau cahier
trop souvent qu'autrement utilisé
à inscrire les paraboles|particules des autres
celles qu'ont me livre
fabriquées de papier mâché et de vertèbres lacérées

de nouveau stylos que je m'enfonce
joyeusement dans les yeux et saigne mes veines
aucun souvenir anthropologies|apologies
que d'avoir émit constantes effractions
celles qu'on me livre
fabriquées de papier mâché et de vertèbres lacérées

aucune règle | de toute façon j'ignore comment les suivre, anyway
des espaces, pas d'espace, overdoses de ponctuation
puis
une ligne vide de vierges effarouchées les pensées
j'aurais voulu écrire "miroirs électriques" et prendre des champignons

un tout nouveau cahier et dehors il pleut

il a bien beau dire "l'art est partout"
sous le bleu de mes poches y a rien à en faire une exposition
je garderai bien ce soir, les rideaux tirés
les aubes ont tracés un noir chemin près de l'iris

et moi, j'ai la page pleine

10/11/2012

extrait de cahier|ça marrive encore

Et si c'était ma famille
qui s'endormait ainsi
l'anarchie à vendre
les rabais mal zippés

Et si sommaire qu'
histoire de failles ici
dans le front dédales
 à l’heure d’embauche

Et si soudain affront
souvenirs ou argent remit
chante Clash ou CRASS
l'indifférence | différences

Ainsi ce sont, captives
que mes origines|kystes
paÿx des vrais de vrais
ça Guillaume le Bâtard

respires bien que mal
coupe les mots|poires
en deux et va
en courant d'eau thérapie

tant que tu veux

colère|peur dort bien aux 

algues chaudes de l' asthme

prison | poison

L'être poisson

10/05/2012

Et si l'entier se fracassait. Contre rien. Pour rien. Entre tout. Sur tout. Désormais un mode de vie légitime. Au compte goutte dispersé. Entre violence et patience. Écarquiller les yeux à s'en mordre les doigts et la dérive trou noire s'éclipser et attendre un tout petit peu.  Savoir que même si c'est toute la mer qui est à boire, que la nuit passera et que demain on dansera encore. Que les feuilles ne partent pas avec les couleurs et que mes gémissements ne sont que des dérives salvatrices endorphines, que demain, même saoul de mes saltimbanques questionnements, tu resteras. Là. Avec moi. Et même la peur, même les plus hard tremblements de mes moments paniques ma fièvres mes doutes mes empoisonnements alimentaires, nous sommes.

Je ne broie pas du noir.  Je tenais à le dire.




9/29/2012

Comme les fois où le vilain papier te coupe le bout des doigts. Ça chauffe, ça saigne, et tu fais attention après, pour ne pas que ces si neuves et si hypocrites feuilles, ou c'est peut-être moi qui  pratique les absences à répétition, sur la lune ou dans la moiteur des souvenirs...Te saigne encore à blanc le bout des doigts.

J'essaie de manipuler avec soin, toutes ces observations qui se jette sur moi, dès que j'ai le dos tourné/l'estime déficiente.

T'sais. Question de ne pas cultiver la paranoïa inutilement.

Tu sais autre chose ... je n'ai jamais vraiment chercher à être au premier plan, à flasher, à faire le petit singe devant les autres, à quêter de la sympathie et de la reconnaissance, ni non plus; à étaler mes connaissances ou ma vision des choses. Étant constamment  en remise en question depuis la nuit des temps c'est difficile pour moi; d'être tout à fait pour ou tout à fait contre quelque chose.


Je m'écris encore. Je suis en gestation. J'ai peur du dehors. Je ne veux pas m'accoucher. Je veux rester en fœtus collé tout contre mon amoureux, mes enfants, mon boulot, ma petite vie. Mais tout me pousse au dehors, car je vois bien parles fenêtre de ma petite boîte que les affaires tournent au vinaigre, que ces paroles de chairs et de sang que posent sur l’hôtel des espoirs de délivrance les gens que je vois en suivis psychosocial, ne sont pas des hallucinations  par trop grandes indigestions de misères. Non. Ce sont de vraies de vraies affaires qui déracine peurs & envie de vivre, parce que trop souvent leur boîte ne contienne pas rideaux, pas de fausses dérives.

Alors, ma peur du dehors, je me la re-crisse din poches, et je re-prends la 197, 5 jours sur 7.

Me reste 2 pour me coller sur mon bonheur,. fake t'sais, comme je disais:

 Madame la paranoïa...reste ché-vous!

9/27/2012

Cesser la bataille contre moi-meme et liberer les|tant de questions sans reponse|...Les laisser chasser l horizon? Admettre l issue implacable de l epuisement, de toutes ces ressources naturelles consummes dans l atteinte de ce resultat|BONHEUR.

je n ai plus d accent que des fautes et je ne trouve plus l apostrophe, ni les suspensions.

viendras-tu ecouter mes cris ?

-oui, bonheur. je suis heureuse. une heureuse|epuisee|lourde ça se peut.

je dois, seulement, inevitablement, cracher le volcan.

9/24/2012

la peur lancinante comme présence ostentatoire et ridicule qui risque à toute heure de me renverser, de me faire paniquer à en oublier les pages d'agenda, de m'allonger contre le sol, de me faire Beyrouth contre moi-même. 

Mes respirations, je les gardes contre moi. Précieuses choses naïves et éphémères, elles me broutent l'espace entre les secondes, où, profondes, tressaillis l'épave au fond des fleuves.

J'aimerais juste que cesse les maux de ventre.
 



9/15/2012

presque symbolique abandon

presque symbole presque unité presque connexion intersidérale et ce juste moi et le bruit du vent a travers le temps presque savoir le ou des comment en ouverture mineur avec les pourquoi qui sommeillent gardes a vue des logistiques de l atome a la naine presque trou noir deux réalités en fait qu une avenue mes joues roses a force de laisser aller

rien n est necessaire

tu n as besoin de rien

et ce système ces apôtres ce dieu et ce diable tout cet argent et tout ce fracas

des fracassement d êtres humain de leur âme brisée de leur corps dépecé et la guerre et la dissonance et les échos réverbérés qu on chasse a coup de compulsion matériel boire fumer acheter dilapider manger fourrer  oublier se schotcher les yeux et encore en prendre

et la planète cette belle femme sous nos pas au nom de quoi nous lui imposons tout cela...


9/11/2012

Morceaux banals 2 *frénésie poétique*

l'intense roi quelque part entre le beat des arithmétiques cardiaques et la sueur des phosphorescentes déviances mes cris mes pleurs ton odeur calfeutrent l’immonde l'indigne sacrilège des pentes descendantes à quand m'as tu dis les sens envahissait l’Autriche à quand ose tu croire que mes sanglots dévalant ce qui nous reste de temps sur l’oreiller iront-ils se perdre au détriment de mes cuisses encore engourdis de tant et tant d'attaques je ne sais plus peut-être me suis-je un peu tromper

je n'ose plus

croire à l'éclairci des doutes au bleu des autoroutes à un possible paisible depuis toujours mes champs de blé sont parcourus de Perses et d'averses depuis la nuit des temps que je raconte fièrement toutes ces coupes à blanc et ces viols de ma chatte et de mon âme des coups portés à mon visages des trop plein rivés à un mort rivage et tout ce monde a sauver et tout les yeux quelques part vides espoirs je les ai enfantés nourris à mon sein aujourd'hui flasque et vide

et j'ose

espérer un étrange vent de changement des fleurs dans les cheveux des disques avec des musiques comme quand j'étais petite danser le rock and roll et rire jusqu'au sommet des croisements tomber d'épuisement et rire encore dans le coffre à main trouver la certitude et le trésor le pendant et

vouloir

8/24/2012

C'est de trouver les mots que je trouve -parfois- difficile. c'est aussi de les mouvoir; de surtout mobiliser le courage nécessaire pour les éjecter de ma tête, de mon cœur, de mes tripes, de mon ventre. De les additionner, les assembler en phrases et en concept compréhensibles,je te le dis; si je vidais tout les petits tiroirs de ma tête; si je le décidais, tu verrais combien. Comment de mes yeux, de mes mains, de mon passé, de mes somptueux silences se multiplient les convictions, les réalisations, les observations... 

Je disais avant de partir en vacances à une collègue, que je n'avais pas le courage d'être celle que je suis en dedans. que je cachais la plupart de mon être. que je me camouffle entre toi et toi, presque limite invisible; que je fais ça depuis que je suis toute petite. esperant qu'entre la lettre "o" et "q" que le "p" de mon nom de famille disparaîtrais qu'à la force de ma pensée. que cette trouille d'exister donc je suis si remplie allait faire en sorte que je pourrais devenir invisible.

et si parfois avec toute la fougue qui m'habite je crache le feu, que je me lance, fermement convaincue, articulée et fière de démontrer, les quilles avec lesquels je jonglaient retombent rapidement au milieu de la table. trop vite. trop fort. trop cinglante. trop. juste trop, je me sens. Quand je me laisse aller à être et dire, je me sens tellement comme une éléphant dans un jeu de quille.

puis. s’éteint la braise. c'était probablement ni le temps, ni le lieu. ça fait surement bien trop longtemps que j’étouffe, que je comprime ce besoin de dire. tout ce vent, tout ce feu, tout ces éléments déclencheur, ces allumeurs de réverbère, comme une excroissance de l'âme. un bien trop lourd bagage.  puis le silence engouffre tout ce qui me restait d'envie de paraître. de laisser transparaître.

Je me sens trop géante par en dedans. 

Je vois trop loin pour des yeux.

je parle trop grand pour des oreilles.

Et si tout ce colossale instinct, si tout ces illustres réflexions; je savais où les mettre -  et si je portais les vêtements de ceux qui savent. et si je cherchais sur une carte le pays où ceux qui comme moi, sont habité par un besoin si intense de vérité, d'inclusion, de beau, de simple, où on n'a pas à jouer à faire semblant.  

je vois clair en vous. je vois clair en moi. je sens les choses comme elles le sont. 

je maudis ceux qui, m'ont arraché à mon pouvoir.

Je cherche la clé. la façon. des gens où. le moment précis où.

je pourrais, laisser aller. et je sais que tu vas me dire que c'est à moi de décider. 

dis-moi, alors. pourquoi que chaque fois j'essaie. un trou noir capture mon énergie...


7/29/2012

morceaux banales de vie

je m'accroche les pieds un peu partout, cherchant à trouver la motivation à mettre les différentes couleurs et pièces manquantes à ma demeure.  je me noue à ma nouvelle apparence, à ce corps désormais plus lourd, plus généreux, je le drape de fraises et de rose, je le décore d'une Miss Van et de fleurs dignes d'un paradis.

allégorie. peut-être.

fuir ou apprivoiser... 

J'ai un dosseret de cuisine à installer, deux portes d'armoires à réparer, un salon à peinturer, une tapisserie à installer dans ma chambre, un aménagement de cour à créer puis à mettre en place.  La bonne nouvelle est que j'ai réussie à dealer un non augmentation de loyer, pour les améliorations que je compte apporter à ce logement.

Des divans rouge sont supposés arriver ce soir.  Le gentil monsieur de l'annonce m'a proposer de me les livrer! yay! Ce sera peut-être l'élément déclencheur... 

Et puis, c'est les vacances bon dieux. Je me la coule douce!


6/29/2012

les vacances arrivent. quelques enjambées, quelques tictacs nerveux et sourds m'en séparent. la légèreté de mon être et la lourdeur de mon âme ne sont ni quantifiable ni formule d'algèbre. 

pourtant.

elles sont multiples. causes. effets. 

ces mots m'ont frappés de plein fouet quand la chanson s'est mise à me souffler ça dans face. un vent doux amer. un vent de bord de mer. un hybride vestige de ceux qui en ont déjà trop vu. le jour de leur 10 ièm anniversaire.  des restes pixelisés cousus sur les rebords des manches.

tu te souvient ? grand-maman gardais son mouchoirs, puis des kleenex dans le rebord de sa manche longue de blouse.

ne pas prendre tout la place malgré les explosions d'obus partout dans moi. me taire au niveau 2. extraire une à une trop doucement les particules d'univers partiellement muette, pas faire trop de bruit les portes les claquer sans se mordre les lèvres, le sang ça gêne. 

je sais pas moi. je prendrais tout si ce ne serais de cette envie paradoxal de tout soulever vers le ciel. les autres me disent que pour eux c'est des troubles de limites t'sais ce que je veux dire, mais moi. je veux pas. je me sauve à toute allure, mes cris emmêlés dans mes colliers.  ça veux rien dire, je veux être libre d'étiquette, libre de voler les bleu autour sans le dire à tout le monde. mes cris dans les poches. mes cris tout autour. mes cris dans les yeux. mes cris comme mon asthme colmaté entre ma colère/mon envie d'le tuer/ ma peur de dire/ les trop plein de mon ramassage compulsif de verbes et de fringues. 

calculer/trier/distribuer.


jusqu'à où je peux aller sans que les membranes m'atteignent ? 

Combien de mots je peux encore digérer le sourire au bord de la coupe tellement si pleine.

sans briser.

le cercle autour.

le fragile transperce les tissus obtus du monde tel que tu croyais et les vertèbres longiformes des artères où passe l'autobus me font peur. me rendre sourde à l’appétit des  après-midi.  Solstice. Abréviation. question de vaincre la frousse. plier toutes ces lettres ouvertes ensanglantées de mon immense désir de sauver le monde, les ranger une par une, deuil/peine/cassure/trahison/désert/abandon. histoire de mettre enfin, écrire les vraies affaires comme le monde ordinaire et partir saine et sauve vers toi.


tictactictactictactictactictactictactictactictac ... 

et les vacances approchent et je sais que je pourrais étreindre le vent.

la chanson. oh la chanson. elle est arrivée comme ça. inopinément. sans chercher à savoir pourquoi. dans ma playlist elle s'est jetée sur moi. sans le vouloir à fait éclater les restes de lumières de Noël qui me restait dans le grenier de mon ventre.

et les éclats se sont percutés contre ton écran.

je te laisse la chanson. et les paroles.

Me semble que ça fite avec aujourd'hui. T'en pense quoi ?

rejoue la avec moi.... ouvre la fenêtre et chante. 

  • For how much longer can I howl into this wind?
    For how much longer
    Can I cry like this?

    A thousand wasted hours a day
    Just to feel my heart for a second
    A thousand hours just thrown away
    Just to feel my heart for a second

    For how much longer can I howl into this wind?




6/08/2012

où t'as mis les fils d'or rythmique d'acier folklorique, rien n'indiquait le one way qui, au tournant des autoroutes attendait silencieusement avant de te zébrer dans face toute l'horreur fausse des hausses de température. c'était pas moi. c'était là bien avant mon ventre. bien avant que l'on pense à être plus. à faire moins. et les canards ventripotent survolant le ciel codéïné, étalant cris et orgies au dessus de nos têtes sales dégarnies vieilles et malodorante.

j'ai rien à dire de straight.  j'ai rien à dire qui se tienne. mes hauts le coeurs, mon anxiété, la lourdeur qui m’habite depuis le saut en hauteur, depuis qu'elle a posé son pipeline pis tiré toute mon essence. mis à sec les aurores que j'me peignais heureuse de vivre tant et tant de vie sur les murs sur l'asphalte et dans les airs.

Quand j'y pense c'est des tourbillons gris dans mon ventre. c'est un millions de petits aspirateurs qui se gavent de mes minutes bonheurs, c'est des jellyfish qui électrisent les veines mes rides mes yeux d'une infinie lourdeur.

 mon corps à l'image de mes pensées.

et les pages de l'agenda se tournent; ivres de tant de vies à sauver, soulagées de voir l'été s'installer et les vacances arriver, dans un grand fracas de papiers dans un grand lapsus communautaire les esprits accrescentes, se tournent vers elles même, s'appuyant dans un tout organique. 

sauvez mon âme, "héhé".

Bon. vendredi. 15h.

encore un post qui se termine en queue de poisson.

Mais, comme je dis plus haut; j'ai rien à dire qui se tienne.




6/03/2012

les mots éclairs blanc sur fond cognitifs de tes allées et venues comme des bang bang salés donc rapidement j'ai pris goût à tes rumeurs caustiques expirant enfin tout l'aube dont jacinthe encore captivait l'autre moitié des draps encore propres.

Je ne sais plus où tout ça se situe.
je voudrais tant écrire un roman.

Entre mon verre de diète liqueur et le parfum encore sonore laissé en bagages pour un allée simple de ton lit à la promesse, de ta peau à ma carte du ciel, de nos rivages embués de vierges contrées...Je dis ces choses qu'on tait par crainte de secousses sismiques, j'entends les chairs de poules dévaler le continent. 

je parle encore tant dans mon sommeil.

c'est quand tu élabore tes plans machiavéliques entre mes chairs que je perds boussoles et repères, alors dans ma tête s'éclaboussent symphonies poèmes rimes et Voltaire. Alors, toi, entre mes cris et mes ruisseaux, tu t'agrippes à ce que j'ai de plus fort, de plus véridique pour d'avantage jeter nos mots sur les oreillers.  Toi seul sais souffler Médusa hors de moi.

il devrait avoir une suite à tout ça. 

 je sais, tu me l'a dit.

5/27/2012

j'ai lu a plusieurs endroits dans les médias, que sortir et jouer de la casseroles tout les soir, à calmer les angoisses et le climat d'impuissance terrible qui empoignant la population.  

Et, pour y être soir après soir, oui. Un grand oui. Je me sens plus en paix avec ce sentiment de DEVOIR faire quelque chose, de DEVOIR démontrer ma rage, mon désaccord avec toutes ces sombres démonstrations d'hypocrite de  semblant de démocratie.  Et pour mes enfants, nos enfants, nous leur témoignons une façon organique et retentissante de manifester colère/désaccord/rage.

je continue à m'endormir tard, mais je ne suis plus tirailler par la honte de ne rien pouvoir faire, je ne suis plus  envahis par l'impuissance et par la colère devant l'inertie. 

Je n'ai plus peur de sortir et d'exprimer avec tout plein de KLING-KLING-KEKLANG, le trouble avec chaudrons et cuillères.  Créative. Organique. Levée d'individus, du peuple.


Ensemble nous sommes.

Peuple unis. 

Je suis fière, enfin.
 

5/16/2012

J'ai eue du mal à trouver le sommeil hier.

Il n'était ni à droite, ni à gauche.

Il ne se trouvait ni dans le tumulte des mots, ni dans le vide des astres.

J'ai tenté de vider mon esprit en dressant une liste sommaire de ce qui en cette soirée de fièvre et de virus bien installé dans mes sinus/c'est juste des allergies n'a donné que des sombres visions/apocalypses/troubles où je sais, je finirai par me livrer joyeusement aux dinosaures/extras-terrestres/policiers.

Car vous savez, en fais vous pouvez témoigner, ceux qui me connaissez de ma chair et de mes os; j'ai un brin pris de l’expansion, et doublé de ma blessure à la cheville, ce qui en fait, limite grandement la vitesse à laquelle je me déplace, alors, j'oublie tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une quelconque fuite.

même virtuelle, l'idée même de fuir m'est impossible.

Oh peuple du 2.0, je suis accro à vous!

Bref.

Je fièvre.
Je mouille les draps.
je vois bien que.

Je sens les gens qui se divisent de plus en plus. Les blancs, les verts, les rouges. Je crois que vaux mieux l'idéalisme que l'apathie. Que l'anarchie est réponse à l'oppression/la répression. Que oui. Le confort et le petit train train quotidien de "monsieur/madame tout le monde" est bousculé.

Que oui. Ton métro est enfumé. Ton pont bloqué. Ta session retardée. Ton nombril incommodé.

Mais à part toi, ton "je me moi" y a quelque chose qui t'émeut ?  qui te touche? qui te mobilise ?

Je m’excuse. Je suis un brin extrémiste dans mon propos.

Mais.  Essayez de comprendre.

 C'est que ça va MAL.  C'est que ça suffit. 

On peut changer les choses. Ensemble.

Je m'écarte. En fait. Je ne voulais pas faire un post sur la grève. Tellement de gens en parle, et vraiment mieux que moi. Ce que je sais, c'est que terrible sont les compressions/coupures en ce moment.  ça date pas d'aujourd'hui que ça ne tourne pas rond.


Exemple; La subvention fédérale accordé au RAPSIM (réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes à Montréal) est coupée.   un autre exemple ?  Ici près de mon boulot, un appartement supervisé viens de fermer ses portes.

Les gens qui pour tout plein de raisons ne "fitent" pas dans le moule, sont de plus en plus tassées.  Et, me semble que le moule rapetisse de plus en plus. L'illusion de choix (d'la marde qu'on vit dans une société de choix) apparait de plus en plus claire, c'est un impression de choix, une aberration, un complot... (bon bon, je sais, je suis fièvre et virus).

 Néanmoins, t'sais. Du pain et des jeux, c'est pas très nouveau comme concept. Mais ça a fait ses preuves, et c'est pas près de se terminer...

5/07/2012

y a ça: les gens qui pour tout plein de raisons|n'ont pas envie/désir/capacité à réfléchir.

je dis ça. puis je me sens mal|coupable, en fait. d'ainsi juger.

Mais, je le dis. Je fais une OVERDOSE de ce genre de personnes.

puis. j'essaie de comprendre|cesser d'être aussi acerbe dans mon jugement.

mais pourquoi c'est toujours ça que l'on entends. pourquoi moi, je devrais rien dire, et ainsi semi-contribuer à la perte de l'autonomie du cerveau... de la pensée collective. qui se fait bombarder..que dis-je irradier par de sombres idéologie qui date de quoi...Mathusalem ?

je réfléchie tout haut.

et éduquer ?


J'ai mal. je rejoins tout ceux qui on mal à l'être humain. et j'ai de moins en moins le goût de dire. le plus en plus l'envie de taire. de terre vaste. d'enterrer tout ce flasque.

Et je ne souhaite aucunement me sentir ou faire sentir que je suis plus intellectuelle, plus intelligente, plus articulé que ces gens. Je ne veux vraiment pas faire sentir à qui que ce soit que je me trouve supérieur. J'ai une pensée inclusive, je travaille à l'inclusion de tous et chacun, dans sa différence et son authenticité.

Je cherche juste le milieu entre l'apathie et l'anarchie.

et, j'aimerais bien échanger avec ceux qui s'y trouve.

histoire de me sentir moins seule.



4/07/2012

Je trouve qu'y a tellement de gens qui sont malheureux.
C'est difficile de tous les regarder dans les yeux.
Ça fait comme refléter tout un paquets de malaise.
Un  peu l'inverse des vidéos de petits animaux.

Et là. Je cherche où l'univers s'est trompée.
parce que la vie est belle. la nature c'est beau.
où ça a dérapé et quelqu'un c'est mis à creuser de plus en plus creux.

que c'est égarée la joie. ou que ses parents
ont fait comme ceux d'Hansel et Gretel ?
ou juste elle a été kidnappée ?  ou juste qu'y a une culture du mal être,
 encouragée par les médias et l'industrie pharmaceutique ?


mais faut pas trop être paranoïaque
y a des médicaments -aussi- pour ça


c'est aussi des drôles de choix de valeurs
axer sur le paraître -concours de grosses boules-
consommer à outrance des biens matériels
- biens - être bien.  


T'sais ton trip de coke, y dur quoi, 10 minutes
ton bien-être de ta nouvelle télé, lui ?


et tu sais qu'y a des concours de *air sex*
quand j'ai vue ça j'ai eu froid dans le dos
texte. chat. lâche pas ton cellulaire.  *cellule air*
ça sera bientôt tout le sexe que tu auras.


regarde surtout pas aux alentours. les autres.
d un coup que tu en ferais ta tasse de thé.


tu sais aider. aimer. ne pas juger. ça te dis quelque chose...


et je combat mes tendances à flirter avec le noir
-sinon je suis toujours fâchée-   
du fond océan/ventre. froid. lourd des sens empruntés
comme un vide interstellaire
j'y danse avec les méduses


surtout quand je me bats avec les pourquoi. avec le sens.
depuis que je suis petite je cherche à comprendre
de l'infiniment petit, aux relations humaines
de la conception de l'univers, aux petits à élever
du début de tout à la fragilité des intérieurs
de l'évolution de l'homme aux diverses troubles de la personnalité


et je guettais les soucoupes volantes
et je manifestais dès mes 9 ans sur les droits des femmes
et j'entendais des rires de lutins dans les bois
et j'étais une sirène aussitôt les pieds dans le lac
et j'entendais des voix, chez moi, la nuit venue


et je devais consulter la psychologue.


et me voilà, encore à m'obstiner avec mon choix d'emploi
à prendre mon congé pour remettre en question


encore


mais, j'ai besoin d'être utile
besoin de pelleter des nuages passionnément
besoin de croire que la beauté est. immense.
sinon. tout devient trop lourd.


plus j'y pense et plus j'ai du bleu sous les yeux.
plus les heures à essayer de sauver le monde me paraissent vides.
coups d'épée dans l'eau ? 


des fois, j'me demande.

A-t-on vraiment besoin de moi.
est-ce que ce que je fais, au boulot. 
aide. change. évolue. stimule.

pire des fois, je me dis. 
Je veux pas vivre et payer mon loyer
à cause que y a des gens qui ne vont pas bien.


je veux juste être accordée avec mes valeurs
vivre en paix selon mon éthique
dissonance cognitive. tu connais...
que se perpétue la dance

et j'ai pas peur de la misère.
j'y trouve parfois bien plus d'humanité que dans le somptueux, 
qui fais perdre le nord.

mais, aujourd'hui. là.

je me demande. je réfléchie.  

où est réellement ma place.


comment faire. 


pour que ça aille bien dans le monde.




3/27/2012

juste comme ça

J'me sens comme si la source de mes troubles anxieux des 3 dernières années était affiché partout.

Ah. Oui. Bien. C'est ça. C'est affiché partout.

3/17/2012

signes de vie

avoir l'impression que je ne peux plus écrire la poésie.

Est-ce que je le veux ?

 plus envie.
 plus de mots.
des états clairs.
des pays chauds.

des alignements de planètes aux catacombes des jeux vidéos.

vivre entièrement les rendez-vous chez le docteur, les impôts à faire à temps, les brossages de dents, les plages horaires, les cases d'agenda, le familiale pour 5, la céramique à poser, la cour à aménager, l'épicerie santé, les couleurs à apprivoiser.

et le love, à plein temps.

2/20/2012

obséques et ravissement

La mort de Gary Carter m'a touché.  C'est un autre symbole de mon enfance qui est à ranger dans une petite boîte avec Elvis, papa, le rock and roll les samedis après-midi un peu fou, le bruit du vent et ceux du ressac,  l'odeur des épinettes bien rangées côte à côte devant le lac des Écorces, les promenades dans la boîte du pick-up,  les patates sur de la jute dans la cave en terre, l'odeur de la soupe de maman, les morsures des mouches à chevreuil, l'éveil de ma sensualité, les avant goûts de la marginalité, Billy qui me cri des rebelles choses, Lux qui s'empare de mes cuisses, les cheveux colorés, la chienne à jacques qui se mêle de mes choix vestimentaires.

L'ébauche d'une pensée et d'un lieu bien à soi, quoi!

 Puis je lève le nez de mon cahier, et c'est mes ados à moi que je vois, leur musique, leurs idoles, le soccer à remplacer le baseball, le "jerk" le rock and roll, les Grandeurs Natures le "kik la cacane", les converses par des Vans,  les jeans déchirés par ceux portés bien trop en bas de la ceinture. mais.

Les enfants ne tombent jamais loin des parents. Et, fière je regarde les tempéraments artistiques, les caractères de cochons, les volontés de fers, les instants de fâchés et ceux où on meurt de rire parce que les Appendices n'ont pas de sens et dans les tourbillons nous ont se frappent les cuisses.

Et, oui.  Je deviens un peu comme ma maman. Je demande à l'un de se peigner mieux que "ça" et de faire ses devoirs, à l'autre de remonter ses pantalons et de mettre ses bottes pour aller à l'école, à l'autre de changer son attitude et de baisser sa musique.  et surtout je ne leur dit pas que pas mal tout était déja ainsi quand moi, j'ai passé par le portail des teens.  parce que c'est anti-éthique. parce qu'il ne fait pas stopper la fanfare.  parce que je suis de l'autre côté de la clôture. à.

Observer.  l'ébullition.

veiller à ce que ça ne colle pas trop au fond. à ce qu'ils apprennent à doser les épices, les ingrédients.

Et. Ravissement.

Le lieux sacré reste.  Et c'est beau. C'est précieux. Tout ces moments où à coups de frustrations, à coup de rébellion, on se forge, on devient.   On tient tête devant l'autorité. On développe le sens de l'argumentation, de l'analyse. on devient soi-même.

Et ça. C'est précieux, plus que tout.

Et, je prends ma petite boîte qui contient tant et tant de symbolique, je la presse tout contre mon coeur, je réprime la vague, parce que je suis forte, et je remet mon paquet d'émotions sur la tablette, et je pense à la collection que se fabrique mes enfants et je suis ravie.

Ravie de les avoir, avec moi.  Près de moi. Ils sont ma force. Le sens de ma vie.

Et quel bonheur... et quel honneur avons-nous de partager tout ça avec mon amour-trémas!

2/09/2012

sentir souffler dans ses oreilles puis la terre trembler jusque dans ses orteils et savoir qu'on est différent le savoir comme on voit que ça goûte le printemps aujourd'hui tout ces oiseaux qui se chantent la vie à travers les chauds rayons clairs c'est la semaine de prévention du suicide tu savais ? depuis quand les montagnes s'accumulent autant depuis combien d'armures t'as oublié l'heure et tes paupières froissées tu pleures sans savoir où s'écoulent les souvenirs acres et sucrés tu te sauves devant moi à contre courant tes habits neufs à force de changements tyrans à force de commentaires ciments te liant à la seule image de ses yeux mais l'autre elle l'antre ailes l'espoir soufflé tu cris tu t'accroches tes pires moments comme tes plus beaux instants comme un fard  sur tes joues.  et tu fonces, tête devant.

Auparavant, tu aurais dis "Fuck the wold".

Aujourd'hui, tu évolues par en dedans.

1/24/2012

crier puis plonger crier puis courir crier puis regarder bien en face crier de moins en moins et articuler quelque chose entre l'espace infini et les calculs savant doser émotions intentions inventions t'sais l'exacte portion comme on voudrait faire mais l'ascenseur fou s'emballe et c'est la fuite vers le haut c'est la plongée vers le bas les creux vide d'oxygène les replis moisis d'une autre vie mais crier de moins en moins et garder la tête dans le bleu du ciel et les pieds bien installés cadrés sur le ferme de la terre métropolitaine

fais-moi encore jouir

1/20/2012

l'oxygène tant et tant emmagasiné les pupilles s'explosent s'exposent s'entrechoquent violence contes mythiques comme on oublie comme on aimerait prier mais les maux de genoux obligent et la dérive des approches et les rimes sous les yeux les miennes sont bleu et toi combien coûte ton sourire comment tu sais approcher les îles et les montagnes elles je sais pas j'ai ouvert le journal et sur mes doigts y a eu le sang et j'ai eu peur et toi dis-moi parce que j'ai donné les verbes le dénominateur la fugue obligée les vagues courbes

reste encore s'il te plaît

1/17/2012

d'un souffle

étirer l'inexplicable comme une vocation agrée semer à tous vents l'insoutenable fragile fétide horrible sucre  troublant le seul sens que prends la tangente des cris obtus mécanique clinquante que sont les troubles de l'humeur dévalant mes vendredis engloutissant mes sorties la 117 et l'odeur des épinettes restée collé à mes rêves le vent les criquets in a rebel chanter more more more faire trembler la terre et les cheveux des parents se dressant entre les conflits des générations mais n'avoir plus 14 ans et souhaiter encore

l'arborescence