9/29/2012

Comme les fois où le vilain papier te coupe le bout des doigts. Ça chauffe, ça saigne, et tu fais attention après, pour ne pas que ces si neuves et si hypocrites feuilles, ou c'est peut-être moi qui  pratique les absences à répétition, sur la lune ou dans la moiteur des souvenirs...Te saigne encore à blanc le bout des doigts.

J'essaie de manipuler avec soin, toutes ces observations qui se jette sur moi, dès que j'ai le dos tourné/l'estime déficiente.

T'sais. Question de ne pas cultiver la paranoïa inutilement.

Tu sais autre chose ... je n'ai jamais vraiment chercher à être au premier plan, à flasher, à faire le petit singe devant les autres, à quêter de la sympathie et de la reconnaissance, ni non plus; à étaler mes connaissances ou ma vision des choses. Étant constamment  en remise en question depuis la nuit des temps c'est difficile pour moi; d'être tout à fait pour ou tout à fait contre quelque chose.


Je m'écris encore. Je suis en gestation. J'ai peur du dehors. Je ne veux pas m'accoucher. Je veux rester en fœtus collé tout contre mon amoureux, mes enfants, mon boulot, ma petite vie. Mais tout me pousse au dehors, car je vois bien parles fenêtre de ma petite boîte que les affaires tournent au vinaigre, que ces paroles de chairs et de sang que posent sur l’hôtel des espoirs de délivrance les gens que je vois en suivis psychosocial, ne sont pas des hallucinations  par trop grandes indigestions de misères. Non. Ce sont de vraies de vraies affaires qui déracine peurs & envie de vivre, parce que trop souvent leur boîte ne contienne pas rideaux, pas de fausses dérives.

Alors, ma peur du dehors, je me la re-crisse din poches, et je re-prends la 197, 5 jours sur 7.

Me reste 2 pour me coller sur mon bonheur,. fake t'sais, comme je disais:

 Madame la paranoïa...reste ché-vous!

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