2/26/2013

envahi d'une tristesse lourde qui obstrue la gorge vingtquarante-deux ans ne rien pouvoir y faire sinon traverser, le souffle court la tête scotché a ton épaule les yeux clos, et la lumière verte même quand trop près flirt de taule, de moteurs, de bruits et l'amer promesse d'ivresse faire comme si les benzodiazépines le savaient.  Se pâmer devant une totale déprime, au frais des contribuables. Monsieur.

Seulement la panique au ventre et le rythme du darkwave.

Courir à force de l'enragée.

"And you start to feel the life, the flesh,
it pulls apart your head, your soul. its crooked.

... Now your pinned down to the end,
its the end of all your hope."



2/07/2013

Je suis nulle en mathématique, les + les - fuck it, moi c est tout ou rien, poche en biologie; mes enfants m'apprennent bien des choses la plupart du temps & la seule chimie que je ne connaisse est le chaud de mes neurones s'éclatant une contre elles lorsque chéries endorphines explosions, ou terrible SPM rage horrible abomination. 

de pilules ou de cunnilingus délivrés. 

autrement dit. le plaisir est emprunté sur une route desséché. 


Ne sachant pas comment ni où les fils se sont touchés. 
je tire les jours un après l'autre. Pan Pan. Déprimant.


Inapte habillement déguisée. 
je kidnappe des case horaire me prétends.
internement bang bang trop de malaises trop de mal être. 

comment faire le ménage des vautours l'autre bord des murs
la brique tout autour de toi. le masque bin scotché dans ta face.
It hurt quand j'essaie de t'aider. It hurt quand tu me dis de t'aider.

pourquoi tu ris alors que tout le monde pleure.

J'aimerais ça si tu me montrais les additions, les fractions
si tu m'em'nais en camion à la place de vomir ton indigestion
papa, le reste de ta cassette, je l'a connais par coeur
mes cheveux sont bleu ou rouge la plupart du temps
et mes travers je les tatoues partout sur ma peau

déviance équitable.

tant de monde à sauver. tant de connections avortées.

méfiance sur la table.

les 4 groupes alimentaires ont peur de toi.



autrement dit. le plaisir est emprunté sur une route desséché. 

ce matin une longue douche parmi les sanglots. la teinture, le savon, le scrubbling, le rasoir, toute l'attirail des jours gris contre les sentinelles questionnements. comment accepter les limites du physique, pourquoi suis-je limité par ce foutu assemblage de chairs de sang d'os et de temps. je voudrais donner l'énergie, la joie. Et mon corps et puis l'âge. Et mes névroses. Et l’arthrose. Passer par dessus les foutus conventions pis partir sur un trip new âge pis le faire pour vrai toutes ces affaires de chakras pis d'énergie. Merde.

Aucune possibilité de transmission. 

Je n'arrive pas à accepter ces limites.  Je refuse et ça me fâche.

je suis fâché.