4/03/2017

La division de la joie

Entre mes bras l'oreille furtive du curé capitalisme,
s'orchestrait des ribambelles nocturnes attaques, j'en rêve la nuit.

Redondances et variations que porte le texte
trouvèrent sur le rivage un Frêne et un Orme.
Perséides, méduses et les créatures du Zodiaque
se vantent de Don Juan et des affaires de charme. 
Dans ton char tiré par deux boucs; je m'épipen.

Pour éviter un choc, comme deux modes antithétiques
  les 54 sections déterminées

La justice, la liberté, autant de mythes. 
Des fantasmes collectifs.


les mots éclairs blanc sur fond cognitifs
comme des bang bang salés
 j'ai pris goût à tes rumeurs caustiques expirant
 enfin tout l'aube dont jacinthe encore 
captivait l'autre moitié des draps.



Le ritalin des faubourg.
Un vaste charivari su'l'extasie
 Tyrannie du bonheur. 

 La division de la joie
Acrylique et café.
Manon Pepin 2017


 

4/01/2017

Collage & dérapage poétique

Moins cohérentes, plus arbitraires
du fait de la réduction, des parts du spectre
 un vrai plaisir lorsqu'on est sensible à l'instrument
l'ombre sur le blanc des pages .
 Un jour étrange. 

 Aux agrégats de cordes aiguës des scènes de tension de série B
 sans doute autoritaire, mais toujours le sourire aux lèvres;
n'hésite pas à maquiller les matériaux en musique,
sans aucune progression dramatique.
Les garçons ne pleurent pas.

 Pendant que je mets ma langue sur toi
Alors dis-moi quand tu es prête.

Les anciens sont abandonnés, d'autres apparaissent
 prévisibles se chargent d'harmonies dissonantes...
 approche progressive du cortège; trompettes triomphantes, idée fixe
 sans aucune progression dramatique. C'est beau et nouveau.

Parle c'est parole, sans eau.
Eau dans laquelle je me noie.

La beauté plastique immédiate de l’opus 29
 il n'y a pas réellement de discours musical qui mérite d'être suivi
 écrite bien avant sa période dodécaphonique...
 Donne moi tes yeux que je puisse voir l'homme aveugle qui embrasse mes mains.

 Fabrication industrielle et commercialisation de l'aspirine 
 avec des accents de romantisme parsemé de fleurs mortes de temps
 la composition sous l’angle de l’approche logique et mathématique
 Malgré tout cela, il existe une certaine osmose entre les deux personnes.

Il n'y a rien de plus en moi que tu peux consommer
Parce que tu es incomplet ! 

Proprement immobiles, à la limite de l’abstraction. Contrastée,
 ménageant ses moments de silences angoissés, de mélancolies nocturnes.
 il s'agirait d'une sorte de rébellion d'une croyance envers la joie divisée.
Ils disent que je ferais mieux d'arrêter ou je vais devenir aveugle.

 Bébé, quand je t'ai vue passer cette porte
 Je savais que tu avais besoin de quelque chose de plus
 Maintenant fais demi-tour et rentre à la maison.

 fonctionnent en vagues distinctes, mais forcément siamoises
 les moments mélodiques d’une émotion névrosée, qui tend, parfois, vers l’hystérie.
  Dissonance totale, donc, et pourtant cette pièce est toute entière chargée
Dans les pages d'un magazine Blueboy, j'ai pensé à une nouvelle sensation.
 
Ma tête tombe en poussière alors qu'il joue sur ses genoux.


 L'échine est un peu rouge, et le tout sent un goût Horrible étrangement ; on remarque surtout. Des singularités qu'il faut voir à la loupe...y a toi puis les échelles.


Le secret est une prison dont les beats addictions...
sont des promesses de liberté et que l’haleine des jours est la cellule. 
 Suis née transparente, ma voix sourde, sans récipient.

Je suis fais de champs de mines et de dentelles
je suis fais de morts nés et de tendons arrachés.

Pour revenir à l’expressivité pure des sons qu’il choisit...
 Chérissant les visages alors qu'ils attendent la fin
 Un silence soudain près de la rivière,  jour étrange.
 Les chastes et croisées
acrylique
Manon pepin, 2015

(Collage de paroles de chanson traduite: she bop, a strange day, bela lugosi is dead, boys dont cry, collapse in slow motion, never enough... Rimbaud :Vénus anadyomène, de textes ici et là sur le web et des peaux hérésie que j'ai composé.)