9/22/2017

Et si tu restais un peu

À travers les chants de mimes
Au beau milieu des océans
Des travers imaginaires
et des travaux d'asphaltage...

Si on s'assoyaient le temps d'y croire, encore?

Le temps de goûter toutes les saveurs,
L'espace d'un doute aux motifs d'argile,
Une nano seconde qui porte au ventre, l'abandon
Toute l'éternité des longs fleuves de la déroute...

Et, si on chassaient la peur à coup de langues...

8/14/2017

averse adverse

Je ne suis pas une abréviation
Je tranche, vaine, les attributs 
D'un passé composé
À quelque part au travers des albums photos
Comcassée de par mon verbomoteur encrassé
Je ne sais plus que dire
des amoncellements éparses dans ma mémoire défaillante,
D'avoir tellement semé, ici et là,
les blancs et noirs gémissements beaucoup aimés ...

D'avoir étire néant négligé l'atmosphère de ma stratosphère
les manques de l'osygène et les troubles anxieux
collection d'obus et trou de mémoire
Mer trouble et fleurs séchées
Hybride de boulimique influences et de vibromasseur à cour de pile

J'ai au moins le talent de métamorphoses
Tellement que toi-même tu y crois
À mes dessins sans issu
À mes prières dans l'entrée des tombeaux 
inscriptions rouge lors des invasions...

Sans médium et avec beaucoup de peau morte,
J'ai si souvent suivi les croquis de tes soupirs

Tu as laissé tomber tout autour des repères salins
Oû j'aime à caresser les pourtours
Aveugle par choix, remplissant les vides interstellaires
les soirs de plaintes lune,
les jours de pluies seroquel

Comme ma neige à neiger
Comme mon ciel à craquer,

8/09/2017

Vacancière

La cure que je choisie
Comme trois garçons imaginaires
Je suis vivante, je suis morte;

Je reste debout devant la mer
Embrassant les mains de l'homme aveugle.

Et, en boucle.  Le même album.


7/27/2017

faire suivre

Presbytie reine du presbytère
N'avait pas envoyé une copie de sa déclaration
Au Moyen fade Chef du Boyau Dit.

Le Serre-Vice des demandes à cheval donné
Des brides que l'on ne regarde pas,
Se conditionne de la gestion des modiques sommes

Désappointé et désabusé, 
Sombre et en avis de cotisation
Ses habits trop grands pour lui
Laisse transparaître l'année précédente et tout les relevés.






  
 

7/20/2017

trépas volontaire

aux ruines des trémas
repose vestale habillée 
de voiles et de fuchsia
translucide sur l'acide

Kekpart s'est perdue son lift
pour l'astral condescendance
puis s'est évanoui le reste
de petit change au fond de ses poches

Elle a retrouvée le grand être saumon
celui qui depuis des lunes à traversé 
le sable bitumineux des colporteurs cancérigènes
L'histoire commence alors que se termine

le magasinage de fringues pour les poupée vaudous.
Photo de Manon Pepin.
Soeur Chimère
Manon Pepin Art 

7/13/2017

les franches coudées

La mince ligne blanche de la 117 m'appelle,
Comme un 911 acoustique les nuits de pleine lune
J'programme des chassés-croisés de part les fenêtres
et le jour où j'ose regarder;
sous des allures pop vintage, un ministère de la vérité
transformant les vagues échos des apôtres en gribouillis
pauvres et refréner cette rage des profondeurs maritimes.

Avec ma robe de petits voiliers
Partir loin du rivage, pourfendre la mer, vestale létalité
rouge du reste des ventres ouverts.

J'aurais aimé plus de respect du passé décomposé.
Les gardiens des temples sont friands de phobiques.
Les souris dansent et on s'en balance.

 Soeur Cyprine
ManonPepinArt
2017

 

6/13/2017

par tout les angles

S'incarne une partie de cartes lorsque s'agitent l'un en avant de l'autre 
Mes pieds mes yeux le mauve au delà des vertes envies.
Je suis inutile, mes verbes pantois et mes adjectifs kermess
J'devrais éteindre la lumière mais je reste vigile, au gré des allusions.

Plus ça gicle plus je me nage éperdue 
Automatismes lancées
des traits sur le calepin
des demoiselles étranges et le goût de sel
la pierre noire tout autour et ce bleu divin

La dernière demoiselle flirt mes cases horaires
repousse le moment oû je devriendrai
anonyme morceaux de viande à travers le concasseur commun
j'abrège le souffle du spin quelque chose comme une avalanche 
Ta nuque, j'escalade, trivial poursuite.

L'électro comme gilet de sauvetage.

Manon Pepin Art

5/03/2017

Lis tu vraiment ce que je te cri

Je sais.  Tu crois que je fais comme ça parce que ça me plait.
Mais je suis coincée entre ce que je désir et ce que je veux,
Une dualité moment ou mes membres sont concassés,
par ma culpabilité; tonne d'inscriptions-instructions.

Femme de bio-plastique allergique et symptomatique
Hurlante et déferlante le long de ta côte et de tes ch'veux
J'te veux puis je me pousse.

Tu penses savoir, mais tu as tord.

Mes efforts marine Fukushima contre la toile acrylique de résister aux assauts pervers narcissique de mon douloureux utérus machiavélique et des orgiaques ovules.

Le temps des averses magenta achèvent et j'ai peur de perdre ma libido partout autour.

Les matins scaphandriers
Acrylique
Manon Pepin Art









4/03/2017

La division de la joie

Entre mes bras l'oreille furtive du curé capitalisme,
s'orchestrait des ribambelles nocturnes attaques, j'en rêve la nuit.

Redondances et variations que porte le texte
trouvèrent sur le rivage un Frêne et un Orme.
Perséides, méduses et les créatures du Zodiaque
se vantent de Don Juan et des affaires de charme. 
Dans ton char tiré par deux boucs; je m'épipen.

Pour éviter un choc, comme deux modes antithétiques
  les 54 sections déterminées

La justice, la liberté, autant de mythes. 
Des fantasmes collectifs.


les mots éclairs blanc sur fond cognitifs
comme des bang bang salés
 j'ai pris goût à tes rumeurs caustiques expirant
 enfin tout l'aube dont jacinthe encore 
captivait l'autre moitié des draps.



Le ritalin des faubourg.
Un vaste charivari su'l'extasie
 Tyrannie du bonheur. 

 La division de la joie
Acrylique et café.
Manon Pepin 2017


 

4/01/2017

Collage & dérapage poétique

Moins cohérentes, plus arbitraires
du fait de la réduction, des parts du spectre
 un vrai plaisir lorsqu'on est sensible à l'instrument
l'ombre sur le blanc des pages .
 Un jour étrange. 

 Aux agrégats de cordes aiguës des scènes de tension de série B
 sans doute autoritaire, mais toujours le sourire aux lèvres;
n'hésite pas à maquiller les matériaux en musique,
sans aucune progression dramatique.
Les garçons ne pleurent pas.

 Pendant que je mets ma langue sur toi
Alors dis-moi quand tu es prête.

Les anciens sont abandonnés, d'autres apparaissent
 prévisibles se chargent d'harmonies dissonantes...
 approche progressive du cortège; trompettes triomphantes, idée fixe
 sans aucune progression dramatique. C'est beau et nouveau.

Parle c'est parole, sans eau.
Eau dans laquelle je me noie.

La beauté plastique immédiate de l’opus 29
 il n'y a pas réellement de discours musical qui mérite d'être suivi
 écrite bien avant sa période dodécaphonique...
 Donne moi tes yeux que je puisse voir l'homme aveugle qui embrasse mes mains.

 Fabrication industrielle et commercialisation de l'aspirine 
 avec des accents de romantisme parsemé de fleurs mortes de temps
 la composition sous l’angle de l’approche logique et mathématique
 Malgré tout cela, il existe une certaine osmose entre les deux personnes.

Il n'y a rien de plus en moi que tu peux consommer
Parce que tu es incomplet ! 

Proprement immobiles, à la limite de l’abstraction. Contrastée,
 ménageant ses moments de silences angoissés, de mélancolies nocturnes.
 il s'agirait d'une sorte de rébellion d'une croyance envers la joie divisée.
Ils disent que je ferais mieux d'arrêter ou je vais devenir aveugle.

 Bébé, quand je t'ai vue passer cette porte
 Je savais que tu avais besoin de quelque chose de plus
 Maintenant fais demi-tour et rentre à la maison.

 fonctionnent en vagues distinctes, mais forcément siamoises
 les moments mélodiques d’une émotion névrosée, qui tend, parfois, vers l’hystérie.
  Dissonance totale, donc, et pourtant cette pièce est toute entière chargée
Dans les pages d'un magazine Blueboy, j'ai pensé à une nouvelle sensation.
 
Ma tête tombe en poussière alors qu'il joue sur ses genoux.


 L'échine est un peu rouge, et le tout sent un goût Horrible étrangement ; on remarque surtout. Des singularités qu'il faut voir à la loupe...y a toi puis les échelles.


Le secret est une prison dont les beats addictions...
sont des promesses de liberté et que l’haleine des jours est la cellule. 
 Suis née transparente, ma voix sourde, sans récipient.

Je suis fais de champs de mines et de dentelles
je suis fais de morts nés et de tendons arrachés.

Pour revenir à l’expressivité pure des sons qu’il choisit...
 Chérissant les visages alors qu'ils attendent la fin
 Un silence soudain près de la rivière,  jour étrange.
 Les chastes et croisées
acrylique
Manon pepin, 2015

(Collage de paroles de chanson traduite: she bop, a strange day, bela lugosi is dead, boys dont cry, collapse in slow motion, never enough... Rimbaud :Vénus anadyomène, de textes ici et là sur le web et des peaux hérésie que j'ai composé.)