8/30/2011

retour de vacances

Après un mois de vacances, revenir au travail, se réinstaller dans une routine, affronter de nouveau la tempête laissée derrière, se greffer un sourire dans la face...Et la fin août s'ouvrant sur un septembre fébrile, l'automne à grand pas avec l'ouverture des négos, la fin des rénos, planif des ateliers, programmation des activités.  La rentrée des garçons, tous au secondaire. La vie amoureuse de monsieur 14 ans.  Le compte en banque qui se vide drastiquement tout comme les feuilles des arbres qui ne tarderont pas elles aussi à faire de même.

Et moi.

Moi et ma cour qui se farde de dalles de patio, moi et la satisfaction de vivre exactement là où je souhaite être dans ma vie personnelle. Avec des petits plans. oui j'ose. un peu penser à ce que je veux. à inscrire mes rêves quelque part dans le concret. Ce que je peux. ce que je veux.   La quarantaine bien installée sur mon visage d'amoureuse volcanique, sur mes mains de tisseuse de bonnes aventures, dans mon cœur d'intervenante surprenante, dans mes yeux d'enfant qui enfin croit qu'elle à le droit.  Je sais que j'ai le droit de construire mon bonheur pour moi. de penser à moi. de faire des choses pour moi. de ne pas tout calculer en fonction des autres. et je fais le tri maintenant. j'essaie le plus possible de ne pas porter ce que ne m'appartient pas.  Je vis ce que je veux vivre.

Et moi.

Avec mes amours, qui me donnent la force de continuer. qui me reflètent l'important. j'ouvre les enveloppes, je prends les doux moments, je ne fais plus le saut quand ça cogne à ma porte.  je retrouve une certaine paix. 


je rêve de camping car, de voyage, avec de moins en moins la peur des années qui passent.

8/14/2011

arrivée juste au milieu

deux semaines sont passées. en reste deux. l'éthique passe son temps à tourner en rond dans ma tête, et le rêve à se barrer avec mes jambes pour aller à Utopie land.  l'installation des fragiles prise de tête se font dociles dans un cahier noir offert par Anne-Marie, et le temps qui se presse compresse, me joue des tours et je repeat after me, encore. il faut que je me rende au moins à Go, histoire de ramasser le 200$ et me remettre à jouer.

8/05/2011

dommages collatéraux

ça y est.  j'ai eu mon dernier rendez-vous avec la psy.  j'ai pu lui dire ce qui ce passe dans ma tête. ce qui hante les couloirs incertains les jours de nuageuses périodes. comme celles des 2 dernières semaines, où les jours entre mon ovulation et les règles ont plutôt été tumultueux.  (oh! je suis vraiment en train de dire ça, ... God.)  j'ai crue être enceinte, puis j'ai pensée ça y est je deviens dingue. et pourquoi y a toujours cette voix, supperposée au paysage, cette voix qui examine, élabore, analyse, dillapide, pète la gueule aux murs, puis renverse la vapeur. des fois elle fabrique les plus beaux poèmes, elle se fait sociologue, mais une chose est sur, elle me renferme de plus en plus sur moi-même. parce que je trouve rarement les mots pour dire, et que l'attention des poissons, est pleine de bonne volonté mais. voilà.

je suis toujours là. à réfléchir sur moi. les autres. le cycle. ce qui tourne, ce qui empêche de tourner. ce qui est immensément beau, ce qui fait pleurer.

je suis en train de comprendre ce qui s'est passé dans la tête de mon papa, quand autour de ses 40 ans, il a décidé de tout laisser tomber en ville et aller s'installer à Lac-des-Écorces.  Et, je me surprends à m'i ndigner de la jeunesse, (ce que tout parent, adulte, wathever...fini un jour ou l'autre à faire)...En disant les fameux:  'les jeunes d'aujourd'hui' & le 'dans mon temps'.
aussi, j'essaie de voir en perspective. puis (j'en ai parlé avec ma psy)... ce qui permet à un individu d'évoluer et d'être bien, est entre autre sa capacité de s'adapter aux changements (Citons Languirand).  Et les choses changent de plus en plus vite (quoique papa aurait dit la même chose, à mon âge), ça va de plus en plus vite, et le malaise grandit.

je dis tout ça. mais je suis la pire!

je n'arrive pas à prendre le train vers ce Vivas Las Végas, terre promise. je reste avec en tête le sacré d'antant. puis, je sais qui est à blamer dans tout ça, ce n'est pas la société comme un empire extérieur à notre personne; nous sommes parties de ce tout. nous sommes éléments de changements, ou de résistances.

Je dis parfois à la blague, que mes ados sont tranquilles parce que je prends toute la place, parce que je suis encore tellement ados!    

Hier, chéri trémas expliquions à monsieur (dans 2 jours) 17 ans, qu'il ne faut pas rire des gens qui sont malheureux et qui souffrent de troubles de santé mentale.  Qu'il faut les regarder avec humanité. 

Où est rendue l'humanité ?

dans tout ces changements, à travers tout cette souffrance, ces peurs, j'ai peur que l'on échappe ce qu'il nous reste d'humanité dans l'fond de nos poches, et que l'on se sauve tous dans l'bois, avec nos espoirs et nos rêves. comme papa l'a fait jadis.

Je crois que grandir ce n'est pas seulement règler les factures, c'est aussi accepter que nous faisons partie de la société,  et faire des gestes qui peuvent changer les choses, du moins rendre la vie plus douce aux gens alentour.