12/25/2010

trop d'aubes en même temps!

année de mes 40 qui approche. remise en question perpétuelle; suis-je à ma place? actualités du temps qui estampe une éventuelle vérité. fucking spm qui me vise l'astral au plancher. monarchie 35 heures semaine qui alimente mes nuits de sombres angoisses et de visions apocalyptiques . des pensées vers ceux qui sont partis trop tôt; des départs qui creuse des trous dans l'asphalte. et rien n'y pouvoir.

une douce fatigue. pas de sapin cette année. mais des cadeaux qui rendent heureux.

des questions en background musical. des états d'âme en tapisseries.

ça va aller, je me dis. dans 2 ou 3 jours une partie de tout ça sera rouge et s'écoulera dignement. mais reste, que, les 40 me font trembler. et de plus en plus, je ne me sens plus l'âme guerrière face à l'adverisité; me suis tellement déjà trop battue, les moulins à vent, je les laisse à qui voudra. maintenant. passons à autre chose.

une chance que tu es là. tout me semble plus doux, plus bleu. et nos yeux dans l'essentiel nucléaire, se touchent et s'aspirent pour ne devenir que rêves possibles. et nos sexes; orbites uns autour de l'autre. se saoulant des boires, des batailles, des gémissement apprivoisant les vents. les marrées sous les pieds, vivant d'asservissements et de conquêtes peaux.

reste tout plein de questions.

reste-là. au cas. j'ai besoin de toi.

12/09/2010

Chercher à être mieux

Chercher à être mieux. mieux comme individu, mieux comme amoureuse, comme maman, comme intervenante. chercher à en savoir plus. à être plus connectée, ouverte, RAISONNABLE (bleh), patiente, économe, forte, courageuse. chercher les meubles qu'il faut et non des trucs jolis. chercher à plus écrire, mieux écrire. ÉCRIRE. point.

mais où est le temps. lancée à toute allure sur l'autoroute du temps qui défile. "pitchée" sur les genoux dans une chute sans fin entre les semaines, les années (dis-je). hier j'avais 15 ans et je voyais mes 30 ans comme un horizon inatteignable, une chose kasi impossible...avoir 30 ans semblait être une "matante" finie. un être gris et sans vie. aujourd'hui j'suis à l'aube de mes 40 et j'ai peine à croire que j'y suis. que je suis une adulte (pas si finie et j'ose espérer pas si "matante").

et tout ce rouge dans mon ventre.

et tout ces mots qui se glisse entre mes cuisses.

et tout ces vents qui gonfle mes voiles.

Où est le temps ?

Je suis venue au monde avec l'option "front tout le tour de la tête", pas "temps illimité".

-j'espère que ma cuisine sera jolie, avec ses murs rouge, charcoal et opale.-

11/22/2010

délivrez-moi du mal ou quand le cercle s'impose.

Fractions après fractions. l'écart et les éclats. l'étau des paroissiens contre les lunes, objets de pleurs et de soupirs. j'attends les tumultes et les cris.

vindicatifs vitriol vices.

prends-moi d'entre toutes.

hors d'haleine, ivre, écartelée.

je ne suis pas qu'aubes et couchers.
laisse-moi encore te goûter.

écrire parce que la langue me démange. parce que l'éther des jours me berce vautour. parce qu'autour des abeilles font le miel et veulent détruire mon 7ièm.

tu sais quoi ?

La dépression arrive trop souvent parce qu'on reproduit un comportement qui va à l'encontre de nos valeurs profondes. le monde s'aime t-il si peu, qu'il accepte de se ronger par l'intérieur, plutôt que de se battre ?

qui lit vraiment.

des moments d'égarements.

j'aime tellement ces tours d'astronef où tu es là.
à te mettre la langue
où j'épile le pulpe des fruits.
où tu es là. à faire de la magie.

qui lit vraiment ?

devine.

11/18/2010

pas de trucs flou, mais quelque peu sales...ou montée de lait façon maison

Je me demande ce qui est en train de ce passer. Ça ne fait pas 30 ans que je travaille dans le communautaire, mais ça fait assez longtemps pour remarquer que ça change. Et pas dans le sens de "plus ça change, plus c'est pareil".

J'ai commencé à travailler dans le communautaire car ça m,a sembler un endroit où j'avais le droit d'être différente. Je pouvais être dislecsique, hystérique, maniaco-pharmaceutique, habillé en plastique, fragilistique, conscentrique,...Ça devenait un atout, et être plutôt artistique que logique, être kinesthésique et pas cartésien n'a jamais nuit dans mon rôle d'intervenante/chargée de projet.

Jusqu'à maintenant.

Maintenant que les choses change. que d'un tout. se développe des unités individuelles. chacun dans sa petite allées d'objectifs à atteindre, de résultats à cocher, que règne une lourdeur administrative insoutenable pour la majorité des gens avec qui j'échange sur le sujet...Qu'il faut tous avoir des bureaux pareils. mais qu'on coupe dans les dépenses reliées aux activités offertes aux gens fréquentant l'organisme.

Vous avez mal à la tête ? bien moi aussi.

J'aimerais aussi souligner les exigences que l'on doit remplir afin d'accéder au droit d'être financer. toutes ces petites cases qui me donnent le vertiges. être sur le marché du travail. retourner aux études. pour moi ça sonne devenir un parfait petit soldat de la société. for sure que je souhaite améliorer le sort des jeunes adultes fréquentant mes projet d'employabilité, mais on oubli que... se nourrir, déménager d'un logement pour un meilleur, quitter son amoureux qui nous bat, se sentir à l'aise dans un groupe et apprendre à s'affirmer, ... en fait... Les besoins de base de la pyramide de Maslow sont difficilement financés.

Utopique. certainement. et avec plaisir.

Si quelqu'un ne fonctionne pas dans le "moule" pré fabriqué...pourquoi continuer à financer la fabrication de ceux-ci. pourquoi ne pas trouver des moyens alternatifs ? et Bon Dieux pourquoi la différence continu à faire aussi peur ? au point où on se bat encore pour l'atténuer, la faire fondre puis oublier à force de pilules, de burn out, de thérapies de toute sortes...

Être différent c'est OK.

Je tiens mordicus à ceci, et dans mes statistiques je ne me gène pas, et dans les tables de concertations, les rencontres d'intervenants, je le dis. C'est pas tout le monde qui se sent bien à travers ces petits schémas et ces grands dédales que l'on construits dans le but de sauver le monde. Moi, je tiens à garder mon projet ouvert. ouvert à la différence, et ne pas exiger de performance outre mesure, à soutenir mes participants dans ce qu'eux ont besoin pour être bien. et pour ne pas me perdre dans tout ceci.

Être moi, moi aussi. moi dans toute ma complexité, dans mes failles et mes forces. mes délires et désirs.

j'aurais bien de exemple à vous donner. mais le temps me manque. je dois préparer un ordre du jour pour mon comité 18-35. Oué. j'ai au moins une bonne nouvelle. ma demande de subvention pour mon projet d'art recyclé a été acceptée par la ville de Montréal. j'aurai donc, en 2011, un local, un endroit à offrir aux jeunes adultes qui le souhaite, pour venir créer, explorer, se découvrir et surement se sentir un peu plus proche de cette personne qu'ils désirent être.

*Bon, je sais que j'ai à peine effleurer le sujet. mais putain, j'ai pas le temps! j'ai des cases à remplir*

11/15/2010

11/10/2010

Lettre à l'amoureux

des rimes acérées dévalant mes hanches, engouffrant en leur passage; raison, illusion, rêves et gémissements. rien. rien n'est plus. comme l'avant où je martelais. impassible reine abeille. des couloirs trop sombres. des équations immondes. vélocité hybride où entendre fait pleurer. rien. à ton approche et de chairs de poule je me pare. à ton écoute de rouge sang je me vêt. sous tes caresses. nue. je me trouve. enfin.

des rimes acérées devant l'étanche. ma carapace morphine tu as vaincu. brisant mes hanches pour mieux reconstruire en l'orgiaque demeure. l'illustre. le beau. l'être pâmoison. l'unique raison. l'unique passion.

10/21/2010

ose

équimose les sentences chants
gorges déployées les rives démasquées

embaumer mes berges à force de forger.


de l'éther hydraulique exhaler le mauve

10/04/2010

gym du lundi

bien niché entre mes vertèbres. quelque part où ne s'atteint ni d'abreuvoir, ni de réverbère. des mots bien à moi. des parchemins tortueux d'ombre à paupières maquillés. se sentir happé par un courant marin. ne pas finir ses phrases. boire l'étau. rire l'égo. ne pas mettre de barre trop haute qu'on ne saurait sauter. je sens ton parfum. je m'en suis mise. dépendante éclatée sur ton asphalte.

je n'y peux rien.

gémir tes proverbes

overdose de dopamine

interdire les injections

la dérive des bacs de poissons


puis on est lundi. j'aurais pu rester couché

interdire les intersections

je me demande comment finir ce texte. est-ce un texte ? et ce manuscrit. et ce que je dis. et les ruisseaux qu'on enjambe. t'as mouillé ma petite culotte.

tu as levée la main
et je t'ai laissé prendre

aimes-tu ça ?






9/21/2010

essaie

apesanteur des corps

l'insoutenable non-linéarité


quand l'averse tends à


dévoiler le nu.

9/20/2010

ceci est un test

Après quelques commentaires, hors d'ici, où on me notait l'impossibilité de commenter ici. Je me suis dit, que j'allais changer le template! C'était sans compter ma triste incompétence en ce qui à trait à ce sujet. AUCUNE HABILITÉ! Niet. Nada. Pouishe!

Alors, voila. je change mais j'ai aucune idée si vous allez pouvoir commenter.

Laissez moi savoir!

8/15/2010

encore quelque chose à dire ?!?!

Si pendant tant d'année, j'ai écris. Si en thérapie, on m'a dit, 'continu à écrire, ça va t'aider!'. Si j'ai pu exorciser tant de douleurs profondes telles des morceaux de vitre en travers la gorge. Si par le fait, d'avoir fait ce manuscrit, j'ai pu tourner une lourde page. Que j'ai pu continuer de voir du bien, à travers les gens. Parce que ça fait mal toutes ces petites choses qui arrivent comme ça à une fille qui est trop naîve, trop gentille, trop innocente. Â une femme qui ne s'aime pas assez, qui se perd trop souvent dedans sa tête, qui croit ce que l'on lui dit.

Je me suis demandé, assise dans le Métro, (j'écrivais ce post dedans ma tête). C'était 100 fois plus poétique que maintenant! Là, je sens que je me garde une petite gêne! (oui, oui, je suis toujours gênée).

Tout ça pour dire que je crois que je vais me remettre à écrire un peu plus, ici; je sais pas, sur papier; peut-être. Mais, j'ai trouvé ce que je veux guérir. Je veux patché des trous laissés ici et là par des blessures passées, des petites sources de 'je ne suis pas assez', des fentes de 'je suis bien trop', des montagnes de déchets laissés par des abaisseurs, des abolisseurs, des mauvais choix fait par blindness, par croyances de ne pas mériter mieux, parce que l'on ne m'avais pas programmé pour choisir mais bien pour subir.

Mais bon, maintenant que je sais ce que goûte l'amour.

Je veux guérir, parce que des fois, oui des fois, il y a une vilaine sorcière, un filet de vent glacé qui secoue mon ventre, et qui essaie de me faire sentir, de me faire agir, de me faire ressentir. Ce pas gentil de feeling. T'sais celui dont je tairais le nom...


Oui, c'est décidé. Je vais me remettre à écrire.

8/02/2010

Des templates flous et des oreillers fous.

Par dessus bord les essaies de poésie; d'ailleurs, les cahiers que j'achète compulsivement se retrouvent quasiment vides. Et me parcourt, le temps d'une vaisselle, d'un moment à contempler les enfants avec toi, non plus seulement des mots, mais des questions de feelings, irradiant ce qu'il me reste de chair ferme. Même les vergetures et les bourrelets sont sujets de love.

Y a les statuts facebook, où des fois, par écart de conduite, j'inscris des perles de peaux.

Y a twitter qui abrite par procuration des plumes de papillons.


Mais le seul poème qui importe, est celui qu'on écrit à 4 mains.

C'est fou, je passerais mon temps tout près.

J'aimerais bien vous raconter mais je suis un brin gênée.

Mais si on a le bonheur de se croiser, n'hésite pas, demande-moi ce que ça goûte!

6/30/2010

l'eden et nous.

des tapisseries au ventre béton fleurs pulpe jus, lorsque torrents et rires se partagent mon entre-jambe, ta bouche soudée où se perds la chose, d'étranges hypnoses cathéter perçant mes chairs, des cathédrales ancestrales en mes pupilles nacrés.

j'ai tout bu.
Tout emprisonné.
Entre mes cuisses, gardé.

Et c'est chaud, c'est bon. Tout ces papillons sur l'ectasie qui caressent les parois de mon intérieur. Tout ces éclats de vitres guimauve qui fondent dans ma bouche, des frontières plumes qui s'ouvrent et fleurissent les champs de batailles terminées depuis tout ce temps.

j'ai tout bu.
toi, moi, nous.
tout goûté, ciel et offrandes.

6/21/2010

Houles stériles contre l'asphalte des murs estomacs;
chose qui brûle, chose qui refoule ses amères pensées.

Une armée de sea horses cherchant brèche et crèche.

Rien.

Je ne m'accroche à rien, je suis déjà sur mon île.
Riche de tes effluves, bordée de ta peau territoire.

Plein.

Je ne suis que courants marin et orgasmes latents.

6/09/2010

De compétences en conséquences
connexions nerveuses, appétit.
Aquatique récompense




4/29/2010

4/22/2010