6/30/2010

l'eden et nous.

des tapisseries au ventre béton fleurs pulpe jus, lorsque torrents et rires se partagent mon entre-jambe, ta bouche soudée où se perds la chose, d'étranges hypnoses cathéter perçant mes chairs, des cathédrales ancestrales en mes pupilles nacrés.

j'ai tout bu.
Tout emprisonné.
Entre mes cuisses, gardé.

Et c'est chaud, c'est bon. Tout ces papillons sur l'ectasie qui caressent les parois de mon intérieur. Tout ces éclats de vitres guimauve qui fondent dans ma bouche, des frontières plumes qui s'ouvrent et fleurissent les champs de batailles terminées depuis tout ce temps.

j'ai tout bu.
toi, moi, nous.
tout goûté, ciel et offrandes.

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