4/29/2013

ma super nova à moi

Oh oui. je l'a contemple ma super nova à moi. Je la médicamente, je vous la raconte.  Je l'a tient tout contre moi, dans un ravissement presque orgasmique tellement elle est à moi, tellement parfois je l'ai souhaitée. Je l'a dépose là, entre mes omoplates, et je l'a berce contre mon sein, entre des boires lactés, je l'allaite de tout vos mensonges de tout votre laid.

Ceci est peut-être le début de quelque chose.

Si ma capacité d'attention tient jusqu'au bord de mes lèvres.


4/03/2013

y a quelque chose qui cloche et je ne comprends pas toute cette lourdeur l'acharnement récurant de me sentir en dissonance aussi souvent est-ce dehors qui change est-ce ce que je vois, est-ce moi, pourquoi puis l'astre noire se déplie en mon ventre et je respire à peine de la gorge, me méprenant entre les phrases anodines et les attaques citadines.   y a quelque chose qui cloche car tout va bien pour moi, mais je ne peux arrêter de voir les choses qui ne vont pas bien dehors, je ne suis pas conne je saisi les petits bonheurs comme vous autres comme je peux à grosse pelletée mais pourquoi tout va si mal pourquoi c'est la scie mécanique sur les petits dessins de joie sur mes papiers de soie. pourquoi c'est mes batons de colle qui disparaissent. pourquoi je n'arrive jamais plus à me centrer sur mon petit bonheur de nombril. pourquoi c'est pas assez ce que je tente de faire et que je me sens aspirée vers plus. y a t'il quelque chose que j'ai oublier. de dire. de faire. de vivre. de saisir. de trouver. puis panique à Tokyo dans ma tête. c'est là. c'est devant mes yeux. la terre étouffe. le ventre vide des voisins me cri dans les oreilles. me font des masque de boue que je traîne sous mes yeux. y a quelque chose qui cloche dans mon petit bonheur tout en couleur. c'est tout autour du noir et de la tempête et je voudrais me centrer que sur mes joues roses après l'amour mais aussitôt que mes cheveux sont secs que je veux dehors je veux m’envoler et tenter ma chance déguisée en wonder woman,pis je ne peux même plus courir. je sais, tu sais que ça me fais mal la cheville tordue. ça me désole. je voudrais que ça passe à travers mes doigts, la vie, en les autres, t'sais comme un virement bancaire, un genre de paypal de goût de vivre, de goût de beau, je t'en ai parlé je pense. puis ça me liquéfie que ça existe pas. et les lettres que j'ai mise dans la petite boîte rouge, je voulais m'excuser la dernière fois j'ai craqué j'étais tellement down j'avais oublier toute la chance que j'ai.  et je sais que tu refuses que je prenne des médicaments contre ça. contre les attaques de balayeuse dans mon ventre. et je sais que tu as raison, je feel pas mal pour rien. ce que je vois c'est là, je veux dire, je suis pas hallucinée. ma super nova n'est pas une fable elle est là pour me rappeler que je dois me retrouver au centre du cataclysme, que je dois cesser d'avoir peur, je dois avancer comme jamais, comme avant, comme toujours.  et si jamais je comprenais plus que ce que je ne veux m'avouer; je suis un peu chanceuse dans tout ça; mes assurances paie 50% pour la psy.

 ma super nova c'est peut-être elle qui me sauvera.