10/30/2012

du bien. enfin.

les choses aujourd'hui se disent et se cachent de moins en moins.

avoir la sensation de barre de fer dans le ventre puis de sentir le phénomène de la gravité X 1000 puis la nausée et les refluts gastrique, puis soudain; le calme.

comme si ici se vivait le vrai de vrai lacher prise et qu'enfin le sens. le sens de tout ça prenait forme et qu'aujourd'hui la peur s'estompait. parce qu'ensemble nous en parlons.

ce n'est plus un secret porté par une seule personne, dans la peur. 

et oui. y a des fautes. y en aura toujours.

et oui. y a des doutes. y en aura toujours.

de moins en moins de jeux de mots.

moins d'aigreur. moins de rancœur.

Enfin. juste me concentrer à continuer d'avancer.



by the way, mon plus vieux à un petit contrat au salon du livre.

Je suis pas mal fière.

10/24/2012

Trois petits | Par trois fois

J'aurais bien à dire sur la justice, l'égalité, le respect, ...

je me tairai + 13h à 16h + cherche moé pas.

Cet après-midi, c'est rencontre syndicale.


Mon ventre est | champs de mines.

Mes yeux | obus fauves.

Le reste me fait mal à l'aube des censures que j'ai au travers de la gorge.


Se feront désertion par  obligation.

Tigres, Vautours & Mante Religieuse.

Moé et ma canette de RockStar; te roter ça dans face.



10/19/2012

ça m'arrive encore! partie 2 -D'un jet-

un tout nouveau cahier
trop souvent qu'autrement utilisé
à inscrire les paraboles|particules des autres
celles qu'ont me livre
fabriquées de papier mâché et de vertèbres lacérées

de nouveau stylos que je m'enfonce
joyeusement dans les yeux et saigne mes veines
aucun souvenir anthropologies|apologies
que d'avoir émit constantes effractions
celles qu'on me livre
fabriquées de papier mâché et de vertèbres lacérées

aucune règle | de toute façon j'ignore comment les suivre, anyway
des espaces, pas d'espace, overdoses de ponctuation
puis
une ligne vide de vierges effarouchées les pensées
j'aurais voulu écrire "miroirs électriques" et prendre des champignons

un tout nouveau cahier et dehors il pleut

il a bien beau dire "l'art est partout"
sous le bleu de mes poches y a rien à en faire une exposition
je garderai bien ce soir, les rideaux tirés
les aubes ont tracés un noir chemin près de l'iris

et moi, j'ai la page pleine

10/11/2012

extrait de cahier|ça marrive encore

Et si c'était ma famille
qui s'endormait ainsi
l'anarchie à vendre
les rabais mal zippés

Et si sommaire qu'
histoire de failles ici
dans le front dédales
 à l’heure d’embauche

Et si soudain affront
souvenirs ou argent remit
chante Clash ou CRASS
l'indifférence | différences

Ainsi ce sont, captives
que mes origines|kystes
paÿx des vrais de vrais
ça Guillaume le Bâtard

respires bien que mal
coupe les mots|poires
en deux et va
en courant d'eau thérapie

tant que tu veux

colère|peur dort bien aux 

algues chaudes de l' asthme

prison | poison

L'être poisson

10/05/2012

Et si l'entier se fracassait. Contre rien. Pour rien. Entre tout. Sur tout. Désormais un mode de vie légitime. Au compte goutte dispersé. Entre violence et patience. Écarquiller les yeux à s'en mordre les doigts et la dérive trou noire s'éclipser et attendre un tout petit peu.  Savoir que même si c'est toute la mer qui est à boire, que la nuit passera et que demain on dansera encore. Que les feuilles ne partent pas avec les couleurs et que mes gémissements ne sont que des dérives salvatrices endorphines, que demain, même saoul de mes saltimbanques questionnements, tu resteras. Là. Avec moi. Et même la peur, même les plus hard tremblements de mes moments paniques ma fièvres mes doutes mes empoisonnements alimentaires, nous sommes.

Je ne broie pas du noir.  Je tenais à le dire.