9/24/2012

la peur lancinante comme présence ostentatoire et ridicule qui risque à toute heure de me renverser, de me faire paniquer à en oublier les pages d'agenda, de m'allonger contre le sol, de me faire Beyrouth contre moi-même. 

Mes respirations, je les gardes contre moi. Précieuses choses naïves et éphémères, elles me broutent l'espace entre les secondes, où, profondes, tressaillis l'épave au fond des fleuves.

J'aimerais juste que cesse les maux de ventre.
 



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