la peur lancinante comme présence ostentatoire et ridicule qui risque à toute heure de me renverser, de me faire paniquer à en oublier les pages d'agenda, de m'allonger contre le sol, de me faire Beyrouth contre moi-même.
Mes respirations, je les gardes contre moi. Précieuses choses naïves et éphémères, elles me broutent l'espace entre les secondes, où, profondes, tressaillis l'épave au fond des fleuves.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire