6/08/2012

où t'as mis les fils d'or rythmique d'acier folklorique, rien n'indiquait le one way qui, au tournant des autoroutes attendait silencieusement avant de te zébrer dans face toute l'horreur fausse des hausses de température. c'était pas moi. c'était là bien avant mon ventre. bien avant que l'on pense à être plus. à faire moins. et les canards ventripotent survolant le ciel codéïné, étalant cris et orgies au dessus de nos têtes sales dégarnies vieilles et malodorante.

j'ai rien à dire de straight.  j'ai rien à dire qui se tienne. mes hauts le coeurs, mon anxiété, la lourdeur qui m’habite depuis le saut en hauteur, depuis qu'elle a posé son pipeline pis tiré toute mon essence. mis à sec les aurores que j'me peignais heureuse de vivre tant et tant de vie sur les murs sur l'asphalte et dans les airs.

Quand j'y pense c'est des tourbillons gris dans mon ventre. c'est un millions de petits aspirateurs qui se gavent de mes minutes bonheurs, c'est des jellyfish qui électrisent les veines mes rides mes yeux d'une infinie lourdeur.

 mon corps à l'image de mes pensées.

et les pages de l'agenda se tournent; ivres de tant de vies à sauver, soulagées de voir l'été s'installer et les vacances arriver, dans un grand fracas de papiers dans un grand lapsus communautaire les esprits accrescentes, se tournent vers elles même, s'appuyant dans un tout organique. 

sauvez mon âme, "héhé".

Bon. vendredi. 15h.

encore un post qui se termine en queue de poisson.

Mais, comme je dis plus haut; j'ai rien à dire qui se tienne.




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