6/01/2013

à travers la brume bienfaitrice que me procure ma dose quotidienne de citalopram, je reçois avec un peu moins d'impact les gris et les pâles gouffres, anesthésiées parce que les coups ont trop touchés coulés, exactement là où tout à commencer. je me rends compte avec la thérapie que je suis tout chakras ouverts et généreux depuis trop longtemps, j'avais 8 ans et je cherchais ce qui pourrait tout faire cesser, ce qui stopperait tout ce qui ne va pas, ce que je ne comprenais pas mais cette sensation que ça ne tourne pas rond dehors, je le sentait en moi, comme une urgence présence comme un besoin de vie ou de mort; je DEVAIS trouver, arrêter ce qui ne va pas.  Ce symptôme un peu engourdi par ce rituel pharmaceutique est en moi, grandissant et envolant, aliénant et en même temps alarmant toute mes énergie à porter ce monde que je croyais avoir enfanté.Je veux, je sais que je dois être là, a aider.

Je crois toujours que je peux faire mieux, plus.

Mais, ce n'est pas à moi seule de tout porter.

Ce n'est pas ma faute à moi, seule.  me sentir responsable de tout. non, plus maintenant.

Tous, nous avons une responsabilité.

C'est ce que j'apprends. Tout doucement, à travers une petite et salvatrice torpeur.

C'est pas tout à fait au point, mais je pense que tu comprendras.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire