7/18/2013

j'implose de toutes ces choses tassées dans les recoins de ma gorge de mes intestins toutes ces émotions rationalisées pour tenir le fort pour rester debout pour aider ceux qui je croyais avait plus besoin de moi, que moi de moi.  Je sens que ça monte comme de la lave acide le long de mes parois  c'est physique c'est psychologique je paie 85$ de l'heure pour me faire dire que c'est logique, qu'il faut laisser ce fleuve m'envahir, me noyer, me faire mal.

  je me tiens après la charpente, après un squelette du tout, je vois un amas de cadavres  sur les rives et j'ai peur, peur de perdre le contrôle peur de devenir folle peur de me bruler les yeux à jamais si je vais trop loin dans la recherche de ce qui est, de ce qui m'a toujours fait mal de la racine de mes cheveux au bout de mes orteils, pourquoi donc, comment donc.

puis, tout ces documentaires qui me dise: tu dois faire quelque chose.  tu es responsable de chaque chose.  Ils le savent eux combien grand toute chose est. combien responsable mon être pense.  et puis changer quoi et comment. ça jamais vraiment, ils ne le disent.

comment moi. je peux savoir. comment moi je peux trouver. et là, le citalopram ne fait plus effet.  la naine blanche prends toute la place et j'essaie tant bien que mal de marcher sur la  pointe des pieds afin de ne pas me prendre dans un des pièges des corridors trop noir.  tu le sais que j'ai peur du noir?  papa m'a dit qu'un jour j'y trouverai mon ange gardien.  ça, je crois, qu'à ce moment, il n'était pas tout lui. un peu avant sa mort; son anévrisme juste à lui. mon année triste juste à moi.

à 8 ans, je cherchais à comprendre ce qu'est l'infini de l'univers... dès cet âge, je me souviens de mes crises panique où je devais trouver ce qui ne marche pas, ce qui manquait, une putain de solution sinon tout disparaissait.

qui suis-je vraiment sous toute ces couches de culpabilités, qui serais-je sans ces peurs envahissantes, sans ses angoisses me calfeutrant dans un silence oblique et paralysant, qui se cache dans ces chairs et ces atomes empruntées à cet univers infini.

aurais-je assez d'une vie pour me trouver ?

ou vais-je découvrir qu'en fait l'on est personne. tellement rien. et tellement tout. et que ce n'est qu’orgueil de chercher à ce détacher du tout pour penser que l'on se doit de briller de par sois-même, de vouloir tout prendre sur soi le spot; indépendamment du reste de notre petite et infime galaxie à nous.  

tu le sais toi?

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