2/20/2011

surestimer

Aurais-je surestimer ma capacité à gérer les assaults vicitatifs et vivieux venant de la porte voisine de celle de mon bureau?

être prise entre des choix qui ne ressemble en rien à ce que moi, je me f'sais comme idées sur ce que un choix est. congé de maladie, plainte en bonne et due forme aux normes du travail, grief ?

Tenir bon jusqu'au 25 février. voîlà ce qu'on m'a recommendé.

après on se sort la tête hors de l'eau. on respire un coup.

on voit ce qu'on fait.

1 semaine.

je suis fatiguée.

1 semaine.

ça semble une éternité vers un nul part incertitude.

j'interviens avec des jeunes femmes, (entre autre) qui essaie d'apprendre à s,affirmer, à prendre leurs places, à détecter les gestes d'abus, de violence envers elles. Et, je suis là. à ne plus m'indigner...à ne plus répliquer,

à encaisser et fermer ma porte. à rager seule et à sentir mon coeur dur comme une roche, tendu comme un arc avant le bris. ça fait mal. physiquement, je veux dire.

moralement et psychologiquement. j'ose à peine en parler tellement.

Lers idées qui passent. pensées victimes rouge destruction promenade vierge gémir puis détruire arracher rouge déchirer rouge crier blanc rien lamentation vide sens ambigue comme des faites ce que je dis moi je sais pas faire pis ça me rends folle car j'ai déjà tant fait pourquoi d'autre ne se lêvent-ils pas pour. aider moi. puis je sais. je sais que c'est comme ça. rien à faire.

puis me demander ces inlassables pourquoi. j'aimerais vous dire tout. j'aimerais comprendre. arriver à go et réclammer le 200. repartir sur un autre tour et continuer à fabriquer des rêves, faire en sorte que se recycles cassures en armatures, pour soutenir réalisation et maison.

je sais.

je.

se sentir responsable de tout.
s'indigner haut et fort et construire.

n'ai plus la force.

je trouve lourde ma pince à épiller, et ça me prends des breaks entre deux trois sourcils.

S'avez, j'ai toujours restée debout devant l'adversité. toujours battante et combattante. S'avez j'ai mangé quelques coups oui, mais en suis sortie pas mal fière de moi. intense, je sais, je suis mais.

Là j'ai honte.

vraiment honte.

je suis fatiguée.

je ne veux pas m'éteindre.



je suis vraiment désolé.

1 commentaire:

  1. Ça arrive à tout le monde, un moment d'épuisement.

    Juste un peu de patience, sans se forcer, sur le 'cruise control', passer la semaine dans le vide sans s'en rendre compte et... le pire sera passé.

    L'important, c'ets de mettre son cerveau à 'off'.

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