Je n'arriverai jamais à être, à faire, à vivre comme tout le monde, comme la majorité du monde, comme ceux qui font semblant, parce qu'en fait PERSONNE (je crois) n'arrive à vivre comme du monde comme tout le monde comme taire les envies et vivre de faire.
Je n'y arrive pas. Je peux pas (je ne sais pas) (je ne veux pas) avoir un mode de vie équilibrée avec un horaire stable et des repas entièrement sains comportant tout les groupes alimentaire; servis à des heures fixe, dans une cuisine aseptisée dans un logement parfait, avec des enfants-sages des enfants gagent que je suis une parfaite petite maman. Je n'arrive pas à bouffer la merde qu'on me sers au précepte de la hiérarchie hypocrite, les violences-précellence qu'on m'oblige à prendre, les silences-couperets, les regards accusateurs, les sous-entendus qu'on devine à tue-tête.
Je sens que je fite de moins en moins.
Je vieilli.
Et j'essaie de sauvegarder ce que j'ai de meilleur. Mais.
Je n'arrive plus à gérer les couches de sources d'anxiété qui se foutent de ma gueule en se pitchant sur moi, une à une, demandant son moment de gloire pendant que moi, tout doucement je perds les pédales et engueulant mendiants sur ma rue et chauffard.
Je me surprends à avoir envie de Xanax. De "végétitude" aiguë dans la cour allongée dans une chaise longue, avec le vent dansant sur ma peau et le bruit des feuilles flirtant avec celui des oiseau. Pas de livre. Pas de musique. Le silence-orbite. Mes yeux rivés au temps qui passe.
S'avez, je me bats ongles et dents, vent et sang. Je fais valoir mes droits. Droits à la différence, à être celle que je suis avec mes forces et faiblesse. Essoufflant et éreintant. de ne pas se fermer la gueule et dire haut et fort ce que tant et tant étouffe sans cesse. Car je ne pense pas être seule à souffrir... À vouloir vivre...
J'arrive pas à faire semblant que je vais bien.
Mais parfois, je me surprends et. Moment flasque où je pense ne plus pouvoir. et à ce moment, et seulement qu'à ce moment et d'un souffle, je me redresse et cherche moyen sauvetage. je ne me laisse pas emporter. Ne pas abandonner et continuer. Syndicat, psychologue, soutien des collègues, mon chéri, les amis, les enfants...Je me sers. Et, pour vous...Pour toi...
Je continuerai. n'ai crainte. je continuerai.
(Maudite vie montagne russe, je vous ai dit je souffre de vertige.)
(je ne vous ai pas parlé de la paperasse. Des fonctionnaire de l'âme. et encore une fois je sens trop que je ne dis pas vraiment. qu'à côté de frôle le message. que je tais un peu ma colère.)
Souvent, je pousse fort pour me faire valoir pour moi-même. Presque toujours, même.
RépondreSupprimerParfois, par contre, je pousse trop, allant même parfois plus loin que moi-même. Et pas toujours en bien.
Drôle d'action, s'affirmer. Work-in-progress.